L’ânon Nougatine, recueilli par l’asinerie de Jau-Dignac-et-Loirac (Gironde), est né en ce début de semaine. Rejeté par sa mère, il doit compter sur les humains pour sa survie. La gérante de l’asinerie lance un SOS pour la prise de « gardes », car Nougatine doit être nourri au biberon toutes les deux heures.
Il n’a qu’une semaine de vie et les choses ont mal commencé pour ce petit ânon. Un sauvetage en urgence a été organisé ce jeudi 20 avril car la mère de l’ânon ne voulant pas se laisser téter, celui-ci était en danger.
Le petit âne gris était très faible
Le propriétaire de l’ânesse n’avait pas vu que celle-ci portait et elle a mis bas sans que personne ne s’en rende compte. Des employés ne s’en sont aperçu qu’un ou deux jours après la naissance de Nougatine, rapporte Le Figaro. Ils ont aussi réalisé que l’ânon était très faible, n’ayant pas pu téter sa mère puisque celle-ci le rejetait.
Après de « longues négociations » avec le propriétaire, Caroline Restiaux – la gérante de l’asinerie située à Jau-Dignac-et-Loirac et mère d’une fillette de deux ans et demi – a pris sous son aile l’ânesse et son petit âne gris.
L’ânon doit être nourri toutes les deux heures
Mais entre le petit âne et sa mère Daisy, les choses ne se sont pas améliorées. En conséquence, l’ânon doit être alimenté au biberon toutes les deux heures, de jour comme de nuit. « Nougatine en a peur. On est obligé de tenir Daisy au licol ou de l’attacher, sinon elle botte pour l’intimider et, en plus, elle produit trop peu de lait », détaille Caroline Restiaux, qui serait ravie et surtout soulagée d’être secondée dans la tâche de nourrir Nougatine.
Sur le profil Facebook de Culture d’âne les ânes du Médoc, elle a donc fait appel aux volontaires pour donner le biberon à Nougatine aux horaires suivants : 9 heures, 11 h 30, 14 heures, 16 h 30, 18 heures et 20 h 30. Les personnes intéressées peuvent se positionner sur plusieurs de ces créneaux, et ce tous les jours, est-il encore précisé sur le réseau social. « Attention réservation obligatoire au 06 42 23 43 31 », l’adresse étant le 17 route de Vensac, à Jau-Dignac-et-Loirac.
La générosité laisse l’éleveuse « sans voix »
Une cagnotte en ligne a également été lancée. Elle dépasse déjà les 2500€. « Ceci nous permettra de payer le lait de substitution et les compléments » pour Nougatine, ainsi que « les frais de maréchalerie et les médicaments » de l’ânesse, indique Facebook.
Auprès de nos confrères, Caroline Restiaux s’est dit « sans voix » en découvrant la vague de soutien. « C’est vraiment incroyable et les gens qui m’appellent insistent pour donner », a-t-elle ajouté. Et comme elle a récolté plus qu’il ne fallait pour les frais de Nougatine et sa mère, l’éleveuse d’ânes compte reverser une partie de cet argent à l’association nationale des amis des ânes (Adada) et à la Fondation Brigitte Bardot, souligne Le Figaro.
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