En France, le groupe Agriculture et liberté est très attaché au glyphosate. C’est normal, le groupe aurait été créé par l’entreprise américaine Monsanto.
Pour que des « agriculteurs » disent du bien du glyphosate, cet herbicide présent dans la marque Roundup et classé cancérigène probable par le centre international de recherche sur le cancer, la société Monsanto aurait créé, dans au moins 7 pays, des groupes de faux professionnels. C’est ce que révèle la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique The Independant.
C’est l’entreprise Red Flag Consulting, basée à Dublin et inscrite au registre de transparence de l’Union européenne, qui aurait organisé la supercherie. À la demande de Monsanto, l’entreprise aurait reçu entre 100 000 et 200 000 euros de Monsanto en 2017.
De leur côté, les responsables de Red Flag, affirment « n’avoir jamais prétendu être un groupe de fermiers » et « n’avoir exercé aucun lobbying », mais seulement « cherché à rétablir la vérité sur le glyphosate auprès d’agriculteurs qui ont ensuite fait entendre leur propre voix ».
Cependant, le nouveau ministre de l’Agriculture Didier Guillaume maintient la promesse de retirer le glyphosate du marché et de l’industrie d’ici la fin du quinquennat.
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