L’équipe de France féminine de hand, brouillonne, a débuté la défense de son titre olympique par une victoire étriquée contre la Hongrie (31-28) jeudi à l’Arena Paris Sud.
Les Bleues affronteront les Pays-Bas dimanche (21h00), également victorieux de leur premier match (34-31 contre l’Angola) pour faire déjà un pas, dans la poule B, en direction des quarts de finale.
Elles disposent de deux jours pleins pour régler les nombreuses scories qui les ont empêchées de décramponner les Hongroises jusqu’à un but d’Orlane Kanor à 1 min 45 sec de la fin (31-27).
C’est un match qu’on aurait pu perdre (…) Il y avait tellement d’importance et d’enjeu qu’il y avait du stress, qui n’était pas tant géré que ça, en tout cas chez certaines », a déclaré le sélectionneur Olivier Krumbholz, pour qui « gagner quand on joue mal, c’est pas mal aussi ».
Ce n’était pas du stress mais de la surexcitation
« Ce n’était pas du stress mais de la surexcitation car on attendait ce match depuis des mois, voire des années. On n’a pas réussi à la gérer au début du match mais on est resté focus, on a gagné en sérénité. Maintenant c’est lancé », a estimé de son côté la demi-centre Tamara Horacek.
Les mains moites et le bras tendu, les Françaises ont d’abord mis environ un quart d’heure à se mettre dans le bain, menée 5 à 1 au bout de 7 minutes de jeu, approximative sur attaques placées et dans le jeu de transition, et pas assez agressives en défense.
« Défensivement, dans l’attitude et l’énergie, on était à la hauteur de l’évènement Jeux olympiques, après en attaque le ballon était un peu lourd et on eu du mal à se trouver, avoir des connexions, à ce que ce soit fluide », a estimé la capitaine Estelle Nze Minko.
Cela a été mieux au fil du match
« Cela a été mieux au fil du match, c’est l’essentiel car parfois on est capable de connaître ces difficultés pendant un match entier » a-t-elle ajouté.
Les Bleues ont été réveillées par l’entrée en jeu de Méline Nocandy: la demie centre, placée en sentinelle avancée en défense, a gêné la circulation de balle des Hongroises et trouvé des espaces en attaque (3/4 à la mi-temps).
« En attaque c’est quelqu’un de très vif, qui s’envole, joue des duels et prend des espaces, elle a un jeu atypique. Et en défense elle a tendu des pièges, ça nous a permis un peu d’inverser la balance mentale », a souligné Nze Minko.
Et c’est quand elle sont parvenues à récupérer des ballons et à les exploiter sur des contre-attaques rapides deux fois de suite qu’elles sont passées devant (9-8, 19e).
En avance de trois unités à la pause (15-12), elles n’ont ensuite pas réussi à mettre la tête sous l’eau des Hongroises.
Elles ont ainsi gâché plusieurs balles pour prendre quatre buts d’avance, par excès de précipitation (relance longue mal assurée de la gardienne Hatadou Sako, 33e) ou manque de précision au tir (Flippes par deux fois, Valentini à la 44e minute).
Soutenues par le public de l’Arena Paris Sud, elles s’en sont remises aux arrêts de Sako (4 arrêts sur 20 tirs), entrée en début de seconde période à la place de Laura Glauser (3/15), à Nze Minko (6 buts sur six tentatives, meilleure marqueuse française), qui a marqué quatre buts dans les dix dernières minutes (dont un lob délicieux à la 58e minutes, 30-27) ainsi qu’au sang-froid d’Alicia Toublanc (deux penalties réussis).
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