Un Indien qui a perdu ses bras lorsqu’il était enfant, subit depuis lors le jugement des autres. Cependant, une personne qui ne l’a jamais stigmatisé est son amour de collège et sa conjointe depuis six ans.
Il l’a épousée, prouvant ainsi que le véritable amour va au-delà de tous les défis.
Kshitiz Aneja, 28 ans, originaire de Saharanpur, une ville du nord de l’État d’Uttar Pradesh en Inde, a touché un fil électrique par accident à l’âge de 9 ans, ce qui lui a occasionné l’amputation de ses deux bras.
« Toute ma vie avait changé », a-t-il confié à Epoch Times. « J’ai dû tout réapprendre d’une manière différente. J’étais complètement dépendant de ma famille. »
La mère de Kshitiz a accompagné son fils à l’école pendant deux ans, l’aidant dans ses travaux écrits. Le garçon se sentait seul et isolé par sa différence physique, mais il était déterminé à être indépendant. Il a déménagé à Delhi pendant trois mois, et a ainsi pu découvrir l’autonomie.
« Ces trois mois ont été la période la plus difficile, mais aussi la plus enrichissante pour moi », se souvient-il.
Alors qu’il étudiait à Delhi, Kshitiz a rencontré l’amour de sa vie en 2012, Shivangi Chaudhary Aneja, aujourd’hui âgée de 27 ans, pendant leur première année au Shri Ram College of Commerce de l’université de Delhi. Kshitiz, un représentant de classe élu, a fait visiter l’université à Shivangi, arrivée en retard lors de son premier jour. Native de Delhi, elle lui a rendu la pareille en l’aidant à s’orienter dans la ville.
« Dès son premier jour, je lui ai demandé son numéro pour une prochaine communication », se souvient Kshitiz. « Mais elle était décontenancée. » Shivangi, qui avait fréquenté une école de couvent réservée aux filles, a été rassurée par les explications de Kshitiz.
Selon une publication sur Facebook, Shivangi lui a même remis un mot de remerciement, après la classe. Les deux sont rapidement devenu amis.
Ils fréquentaient le même groupe d’amis, mais Kshitiz avait l’impression de ne pas pouvoir s’intégrer parce qu’il s’était inscrit dans un collège avec un quota de personnes handicapées. Shivangi l’a remarqué et l’a invité à discuter dans un café.
« Je lui ai parlé de mes insécurités », raconte Kshitiz. « Pour la première fois, je me suis ouvert au sujet de mon accident. »
Cependant, ce n’est que lorsque Kshitiz est retourné dans sa ville natale de Saharanpur un an plus tard, qu’il a réalisé qu’il était amoureux de Shivangi. Comme elle lui manquait, il lui a avoué ses sentiments pour elle et, à son retour de voyage, il a organisé une fête surprise pour Shivangi devant tous leurs amis.
Après quatre ans d’université, Kshitiz a dû déménager à Bangalore, une ville du sud de l’Inde, pour poursuivre ses études, mais le couple a réussi à tenir malgré la distance.
Kshitiz a raconté à Epoch Times que c’est le père de Shivangi qui a introduit pour la première fois l’idée du mariage en demandant à sa fille : « Veux-tu épouser Kshitiz ? » Elle a répondu, « Oui. »
Kshitiz a fait sa demande le jour de leur sixième anniversaire de couple et ils se sont mariés à peine deux mois plus tard, le 19 février 2021. Leurs familles, qui se sont rendu compte de l’authenticité de leur amour, ont assisté à la cérémonie et les ont bénis pour une vie heureuse à venir.
Shivangi a expliqué à Epoch Times qu’elle était « très attentive » au sujet du mariage et de son aspect, notamment les décorations, les couleurs et les fleurs. Elle et son fiancé ont parcouru plusieurs États du nord de l’Inde pour trouver le lieu idéal, et ont choisi le magnifique hôtel Noor Mahal à Karnal, dans l’Haryana.
Shivangi a déploré le fait que les mariés, très occupés, semblent souvent être ceux qui s’amusent le moins, lors de leur propre mariage. « Nous avons décidé de changer cela et de nous amuser à notre mariage », a-t-elle déclaré. « Et le reste… comme on dit, une image vaut mille mots ! »
Le couple s’est installé à Noida, dans l’Uttar Pradesh. Kshitiz travaille comme directeur commercial dans une grande entreprise de produits de consommation à rotation rapide, et Shivangi travaille en tant que travailleuse indépendante en utilisant ses compétences en français.
Les jours de solitude de Kshitiz ont été relégués au passé. Affirmant que sa femme « apporte de la vie même dans les tâches les plus banales », il a appris, avec Shivangi à ses côtés, à ne pas tenir compte des stigmatisations sociales.
« Auparavant, lorsque je vivais à Delhi et que je prenais le métro, je me déplaçais la tête basse parce que je savais que les gens me regardaient », dit-il. « Maintenant, lorsque je vais dans des lieux publics, je sais que les gens me regardent toujours. Mais je ne baisse pas la tête. »
Les gens en public supposent parfois que Shivangi est l’aide-soignante de Kshitiz, mais la mariée maintient qu’ils aiment voyager ensemble. « Il gère chaque situation avec la plus grande grâce, et avec aisance », dit-elle.
Quant au secret d’une relation réussie, Kshitiz pense que la communication ouverte et le respect mutuel sont essentiels. Il encourage tous ceux qui traversent une période difficile dans leur vie, à garder la tête haute.
« Les jours difficiles vous apprennent beaucoup plus que les bons jours », insiste-t-il. « Essayez de survivre en faisant un pas après l’autre ; demain sera meilleur. »
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