Le président du Comité d’organisation des JO (Cojo) Tony Estanguet a expliqué lundi que le retard au départ du 100 mètres hommes des JO 2024, dimanche soir, était dû à « une tentative d’intrusion » sur la piste d’athlétisme du Stade de France.
« Il y a eu une tentative d’intrusion (dimanche) sur la finale du 100 mètres. Tout de suite la sécurité privée a très bien réagi. Les gens sont préparés, ils sont rigoureux, ils sont pros et les forces de l’ordre font un travail remarquable », a déclaré Tony Estanguet, à Châteauroux, sur le site des épreuves de tir. Le président du Cojo n’a pas précisé les circonstances de l’intrusion.
Plusieurs médias ont relayé des images postées sur les réseaux sociaux montrant un homme plaqué au sol à proximité de la piste par des membres de la sécurité, avant d’être évacué du stade.
Les concurrents du 100 mètres ont patienté plusieurs minutes face à leur couloir de course, avant d’être invités à s’installer dans les blocs de départ.
« On parle de quatre minutes mais moi ce qu’on m’a dit, c’était plutôt une minute trente, a souligné Tony Estanguet. À l’échelle d’une épreuve, de la dernière épreuve de la soirée, c’est pas si grave. Je pense que la fédération internationale (d’athlétisme) est celle qui décide ou pas de donner le coup d’envoi des épreuves quand toutes les conditions sont bien réunies. Ils ont attendu justement que tout le monde soit prêt pour lancer ce 100 mètres ». L’Américain Noah Lyles, vainqueur de l’épreuve reine de l’athlétisme, a déclaré n’avoir rien vu de l’incident.
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