La chèvre noire devrait à nouveau prospérer en Israël, où les autorités ont pris conscience de son intérêt pour prévenir les incendies.
L’élevage de la chèvre noire, qui répond au nom scientifique de Capra Hircus Mambrica et tient son nom du pelage nuit arboré par nombre d’entre elles, est limité depuis 1950 par un texte de loi pour préserver la végétation des ravages du ruminant, réputé peu regardant quand il s’agit de végétaux à consommer.
Le Parlement israélien a voté mercredi, en lecture préliminaire, un nouveau texte soutenu par le gouvernement et annulant celui de 1950, a indiqué à l’AFP le député arabe israélien à l’origine du texte, Jamal Zahalka.
M. Zahalka a expliqué vouloir « réparer une injustice historique », notamment pour les paysans qui aiment élever cette espèce bien adaptée au climat méditerranéen de la région.
Les Arabes israéliens sont les descendants de ceux qui sont restés sur leurs terres après la création d’Israël en 1948.
Dans la région forestière du Carmel, dans le nord d’Israël, le nombre de chèvres est passé de 15.000 il y a 45 ans à 2.000 environ actuellement, a affirmé M. Zahalka.
Des études récentes ont démontré que les chèvres noires peuvent servir à lutter contre les incendies en dévorant les broussailles et les branches basses propices aux départs de feu.
Sans adhérer aux critiques de M. Zahalka contre l’État israélien, les ministres de l’Agriculture Uri Ariel et de la Justice Ayelet Shaked, tous deux membres du parti nationaliste Foyer juif, ont convaincu dimanche le gouvernement dans son ensemble de soutenir l’entreprise.
« Les chèvres sont un facteur important de prévention des incendies », a dit M. Ariel, cité dans la presse. « Nous voulons encourager le broutage, dans les secteurs et les périodes appropriés ».
Le texte approuvé mercredi devra encore être examiné en commission et faire l’objet de lectures successives par les députés, mais Jamal Zahalka a dit ne pas douter de son adoption rapide et définitive.
R.B avec AFP
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