COVID-19

Une maladie cérébrale rare apparaît après la vaccination contre le COVID et son taux de mortalité est étonnamment élevé

juin 22, 2022 1:36, Last Updated: juin 22, 2022 12:35
By Xiaoxu Sean Lin et Health 1+1

Les événements cérébraux et neurologiques provoqués par la vaccination attirent progressivement l’attention des scientifiques. Quels sont les troubles neurologiques indésirables associés aux vaccins Covid ?

En mai 2022, une équipe franco-suisse de neurologues et de virologues a publié le preprint de ces travaux. Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que les vaccins avaient provoqué un une mortalité liée à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) bien plus élevée dans la population. L’étude originale a été récemment rétractée et de nouveau soumise par les auteurs.

Une femme de 72 ans a développé cette maladie à prions 14 jours après sa deuxième dose du vaccin Pfizer Covid-19. Ses symptômes ont persisté durant dix semaines jusqu’à ce que la neurodégénérescence fatale se produise.

Ce phénomène est très surprenant, car dans le passé, l’évolution d’une maladie à prions était généralement lente et durable, et elle se transformait rarement en une maladie grave en quelques mois.

L’étude portait sur 26 patients qui ont été diagnostiqué de la maladie de Creutzfeldt-Jakob après avoir reçu des injections contre le Covid des vaccins Pfizer, Moderna et Astrazeneca respectivement.

Le délai moyen entre la vaccination, selon les auteurs, l’apparition de la maladie, la détérioration grave et le décès était de 3 à 4 mois. Cela montre qu’après vaccination, l’évolution de cette maladie est très spécifique.

Questions non résolues autour des maladies à prions

La maladie de Creutzfeldt-Jakob est une maladie à prions. Les prions ne sont pas un type de virus infectieux, mais un type de protéines infectieuses.

Les maladies à prions ont été découvertes au 18e siècle, mais elles se manifestaient surtout chez les animaux. À cette époque, la communauté médicale a découvert une maladie appelée la tremblante du mouton. De nombreux moutons atteints de cette pathologie se frottaient énergiquement le dos contre les murs et les pierres en raison de démangeaisons, jusqu’au sang, au point de s’arracher la toison. On a découvert par la suite que la sensation de démangeaison était provoquée par la dégénérescence des nerfs crâniens.

Ce n’est qu’avec l’apparition de la maladie de la vache folle au Royaume-Uni, qui a attiré l’attention du public, que les gens ont remarqué pour la première fois une étrange caractéristique des maladies à prions. En effet, nous savons que les virus, les bactéries et d’autres micro-organismes courants permettent aux maladies de se propager, mais les maladies à prions sont causées par des protéines malformées qui se propagent dans tout l’organisme, transmettant leur forme anormale à des variants normaux de la même protéine. À l’époque, ce mode de transmission des maladies était inconnu.

La compréhension traditionnelle du mécanisme des maladies à prions est que les structures en hélices alpha des protéines normales deviennent malades et se transforment alors en feuillets bêta dans une configuration striée.

Comme nous l’avons déjà mentionné, après l’apparition des maladies à prions chez les bovins et les ovins, certains tissus cellulaires de leur cerveau se décomposent et se creusent, ce qui donne un cerveau semblable à une éponge. Il s’agit d’un changement pathologique visible.

En termes simples, ce mécanisme est dû à la dénaturation des protéines, un peu comme lorsqu’on laisse du lait à température ambiante pendant une longue période, les protéines du lait coagulent et le lait s’épaissit. Cependant, la détérioration du lait est généralement causée par des facteurs externes, alors que la progression des maladies à prions prend beaucoup de temps, et le mécanisme d’apparition des « cerveaux éponge » n’est pas très clair.

Quoi qu’il en soit on sait que les changements pathologiques sont dus à des agents causaux clairement identifiés, les protéines infectieuses. Le terme « prion » est un acronyme de proteinaceous infectious particle (particule infectieuse protéique). Une fois dans le corps ces protéines infectieuses entraînent des changements pathologiques et transforment des protéines saines en protéines infectieuses à leur tour.

Existe-t-il un lien entre la maladie Creutzfeldt-Jakob et la vaccination ?

Le phénomène de maladies Creutzfeldt-Jakob après vaccination observé en France s’est en toute probabilité produit dans d’autres pays.

Une étude publiée dans la revue Microorganisms s’est intéressée à un segment de gène de la protéine spike du SRAS-CoV-2 contenue dans le vaccin et a analysé la structure de cette protéine spike.

Les scientifiques ont examiné quels acides aminés présentaient des caractéristiques de type prion. Ils ont constaté que les acides aminés 473 à 510 de la protéine spike du SRAS-CoV-2 présentaient des caractéristiques de type prion.

En examinant le virus entier du SRAS-CoV, les chercheurs ont constaté qu’il possédait lui aussi (indépendamment de la protéine spike) une zone similaire susceptible de provoquer une pathologie à prions. Mais il est apparu que le virus du SRAS-CoV-2 était moins susceptible d’induire une maladie à prions que la protéine spike. Quant aux autres coronavirus, il sont encore moins susceptibles d’induire une maladie à prions.

Les chercheurs se sont ensuite intéressés aux modifications des acides aminés susceptibles de provoquer une maladie à prions. Traditionnellement, les maladies à prions se manifestent principalement dans un motif riche en glycine (GXXXG). Les récentes découvertes ont mis à jour ceci : si une grande quantité d’acides aminés de type glutamine (N) et/ou asparagine (Q) est présente dans la zone de la protéine spike du SRAS-CoV-2, la probabilité de développer une maladie à prions augmente. Une telle zone est donc propice à l’apparition des maladies à prions.

Or, la région où la protéine spike se lie au récepteur ACE2 est de cette nature.

Par ailleurs, il y a aussi une zone de ce type (propice à l’apparition d’une maladie à prions) sur le récepteur ACE2 lui-même, et cette zone interagit avec celle de la protéine spike. Par conséquent, ces deux zones peuvent interagir l’une avec l’autre.

En comparant les différents variants du Covid, Alpha, Beta, Delta et Omicron, on découvre un autre phénomène très particulier. Le variant Omicron n’est pas enclin à déclencher une maladie à prions. Sur ce point aussi, semble-t-il, le variant Omicron a une pathogénicité globalement réduite.

L’équipe franco-suisse a également établi que les vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna contenaient des composants de type prion.

La séquence du gène spike utilisée dans les vaccins ARNm était basée sur le SRAS-CoV-2 de Wuhan et la zone 473-510 est restée la même.

Pourquoi la maladie de Creutzfeldt-Jakob est-elle plus violente après la vaccination ?

Comme mentionné précédemment, l’analyse des 26 cas en France a montré que la maladie de Creutzfeldt-Jakob développée après la vaccination Covid est différente de la forme classique avec un délai entre l’apparition de la maladie et le décès beaucoup plus court. Comment cela se fait-il ?

Il faut d’abord comprendre comment les mutations des prions affectent l’ensemble du tissu cellulaire. L’International Journal of Molecular Sciences fournit deux explications :

La première implique la conversion structurelle des protéines d’une forme soluble en agrégats amyloïdes insolubles.

Le prion pathogène induit des modifications dans d’autres protéines situées à proximité. Ces protéines pathogènes se replient les unes sur les autres pour former une structure de type amyloïde. La durée de ce processus dépend des caractéristiques des feuillets bêta et de la contribution ou non des protéines environnantes aux facteurs pathologiques.

L’autre façon de former le prion implique les granules de stress.

Lorsque les cellules humaines sont exposées à des contraintes externes, telles que des contraintes physiques ou chimiques, des granules de stress se forment dans les cellules. Un granule de stress contient de l’ARN et des protéines liées à l’ARN, mais sans membranes et il ressemble à une boule de coton.

La durée de formation des granules de stress est liée à de nombreux facteurs.

Un scénario de mécanisme potentiel est que lorsque l’ARNm exogène pénètre en abondance dans les cellules humaines dans le cas de la vaccination à ARNm, les cellules passent en mode stress, ce qui déclenche de nombreux mécanismes intracellulaires et provoque des liaisons intracellulaires anormales ARN-ARN et ARN-protéine. Si les protéines étrangères ont tendance à se transformer en prions, il est fort probable que les protéines environnantes liées à l’ARN seront rassemblées pour former des granules de stress.

Dans la séquence du virus initialement découvert à Wuhan, la zone des acides aminés 473-510 de la protéine spike virale a tendance à se transformer en prion. Les vaccins actuels à ARNm contiennent également une telle zone, il semble donc que ces vaccins soient encore plus dangereux que les variants Omicron à cet égard. Toutefois, étant donné que le risque global d’apparition de maladies à prion après une vaccination est très rare, on ne sait pas encore exactement ce qui a déclenché le développement de ces maladies à prion chez ces patients en l’espace de 3 à 4 mois.

Autres événements neurologiques indésirables après la vaccination

Les effets neurologiques des vaccins Covid-19 ont également suscité des inquiétudes. Outre les maladies à prions que nous avons mentionnées précédemment, quels autres événements neurologiques indésirables les vaccins peuvent-ils provoquer ?

Une étude thaïlandaise publiée dans la revue BMC Neuroscience a analysé 385 personnes ayant reçu le vaccin Sinovac, et a constaté que 19 d’entre elles présentaient des symptômes de troubles neurologiques, notamment un engourdissement unilatéral de la tête, des maux de tête et des maux de cœur. L’étude a également analysé les dommages neurologiques causés par les vaccins et a révélé que plus de la moitié des personnes présentaient des symptômes de déficits moteurs.

D’autre part, ces symptômes neurologiques sont apparus très rapidement après la vaccination. Dans 52,6% des cas, ces symptômes sont apparus dans l’heure qui a suivi l’injection du vaccin. Ce phénomène n’a pas été étudié en profondeur dans l’article, mais il est très alarmant : comment un vaccin inactivé injecté dans les muscles peut-il affecter le cerveau ou la moelle épinière dans un laps de temps aussi court ? Cela mérite une étude plus approfondie.

Le temps de récupération est très variable, de un à trois jours pour certaines personnes, à une à deux semaines ou plus pour d’autres.

Comment le vaccin a-t-il pu provoquer ces symptômes neurologiques ? Une possibilité est qu’il s’agisse d’un syndrome de vasoconstriction cérébrovasculaire réversible. Et certaines caractéristiques correspondent à cette description, comme une prédominance féminine et des maux de tête anormaux récurrents. Mais il y a aussi des caractéristiques qui ne correspondent pas, comme les maux de tête en coup de tonnerre.

Les migraines sont une autre possibilité. L’engourdissement autour de la bouche et la faiblesse unilatérale transitoire sont compatibles avec les migraines, et 50% des personnes présentant ces symptômes ont des antécédents de migraines. Néanmoins, certains symptômes ne sont pas compatibles avec les migraines.

La cause exacte de ces symptômes n’est pas encore connue.

Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est un autre trouble neurologique d’origine vaccinale très préoccupant. Cette maladie a été répertoriée comme un des effets secondaires du vaccin de Johnson & Johnson (Janssen).

On sait que le virus SRAS-CoV-2 lui-même peut provoquer une pathologie neurologique. Est-il donc possible que le vaccin fasse pénétrer l’ARNm viral ou d’autres protéines dans le cerveau ou le système nerveux et affecte les sphingolipides nerveux ? A l’heure actuelle, nous savons très peu de choses sur les effets secondaires neurologiques des vaccins Covid-19. Et selon les délais habituels de développement des vaccins, des recherches supplémentaires à long terme seront nécessaires pour étudier les impacts neurologiques. Par conséquent, nous devons rester vigilants quant aux effets indésirables neurologiques des vaccins alors que les rapports et les études dans ce domaine sont encore très demandés.

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