Vers Bénesse-Maremne, sur une voie proche du littoral dans les Landes, un carrefour avec 4 panneaux « Stop » laisse les conducteurs songeurs. Cependant, il ne s’agit pas d’une erreur, comme l’explique Jean-François Monet, le maire de Bénesse-Maremne.
Si vous êtes passé à ce carrefour, situé entre la RD 465 Bénesse-Maremne à Angresse à la RD 28 Bénesse-Maremne à Capbreton, vous avez surement été interloqué par les « quatre panneaux stop ». Une bizarrerie pour laquelle la marie de Bénesse-Maremne est souvent sollicitée.
Mais selon le maire, Jean-François Monet, cité par Sud-Ouest, il ne s’agit ni d’une plaisanterie ni d’une erreur des services de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). En effet : « C’est un moyen de protéger les usagers, car la voie rétro littorale qui longe l’autoroute A 63, côté sud, est une longue ligne droite qui croise une route (le chemin de Carrère) sans aucune visibilité. Cela se fait beaucoup dans certains pays du nord de l’Europe », a-t-il expliqué.
La mise en place de ces 4 panneaux sécuritaires est le fait du Département, de la Communauté de communes Maremne Adour Côte sud (Macs), de la commune de Bénesse-Maremne et de la DDTM, qui se sont tous accordés pour les valider. « On ne voulait pas mettre des feux tricolores, mais cet équipement nouveau fait réfléchir les gens qui arrivent à ce carrefour ».
Quant à la fameuse situation où 4 véhicules sont présents au même moment : « La bonne intelligence et le bon sens devront primer pour s’accorder la priorité, si quatre véhicules s’arrêtaient en même temps à ce carrefour », a conclu Jean-François Monet.
À noter que le premier carrefour de ce type en France a été créé en 2014 dans un village de la Sarthe, a rapporté France Bleu. Un carrefour qui existe toujours et dont les automobilistes ont fini par s’habituer. Moins d’accident ont également été constatés.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.