Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré mardi avoir repris leurs frappes aériennes contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza, alors que les négociations visant à prolonger le cessez-le-feu dans l’enclave sont dans l’impasse.
Les médecins de Gaza ont fait savoir que des dizaines de Palestiniens avaient été tués dans cette attaque, la première en deux mois après qu’Israël et le groupe terroriste Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu le 19 janvier.
« En accord avec l’échelon politique, les FDI et l’Agence de sécurité israélienne mènent actuellement des frappes de grande envergure sur des cibles terroristes appartenant à l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza », a déclaré l’armée israélienne dans une mise à jour.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré qu’il avait demandé à l’armée israélienne de prendre des « mesures énergiques » contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza en raison du refus du groupe terroriste de libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël.
« Cette décision fait suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages, ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs », a fait valoir le bureau de M. Netanyahou.
M. Netanyahou a promis qu’Israël agirait contre les cibles du Hamas dans la bande de Gaza avec une « force militaire croissante » pour obtenir la libération des otages restants, qu’ils soient vivants ou décédés.
Le service d’urgence civil palestinien a fait état d’au moins 35 frappes aériennes sur la bande de Gaza, certaines visant des zones telles que Khan Younis et Rafah.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu, qui a pris effet le 19 janvier, prévoyait une trêve de six semaines au cours de laquelle le Hamas devait libérer 33 otages israéliens en échange de près de 2000 prisonniers palestiniens détenus en Israël. Depuis la fin de cette phase, le 1er mars, le Hamas a rejeté la proposition israélienne d’une seconde phase, qui prévoit la libération des otages restants.
Position américaine
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré lundi à Fox News que l’administration Trump avait été consultée par le gouvernement israélien sur les frappes contre le Hamas à Gaza.
« Comme le président [Donald Trump] l’a clairement indiqué, le Hamas, les Houthis, l’Iran, tous ceux qui cherchent à terroriser non seulement Israël, mais aussi les États-Unis d’Amérique, verront un prix à payer. L’enfer va se déferler », a déclaré Mme Leavitt au média.
Le président Trump avait auparavant averti le groupe terroriste de libérer tous les otages et de restituer les corps des personnes tuées, faute de quoi il s’exposerait à de graves conséquences.
« Je vais envoyer à Israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail, pas un seul membre du Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis », avait écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social au début du mois de mars. « C’est votre dernier avertissement ! Pour les dirigeants, le moment est venu de quitter Gaza, tant qu’il en est encore temps. »
Le cadre Witkoff
Le Hamas détiendrait 25 autres otages et les corps de 30 personnes.
En réponse au refus du groupe terroriste d’accepter le cadre de cessez-le-feu proposé par M. Witkoff, Israël a interrompu l’entrée de marchandises et de fournitures dans la bande de Gaza depuis le début du mois de mars.
Le « cadre Witkoff » fait référence à une proposition avancée par l’envoyé présidentiel américain en vue d’un cessez-le-feu temporaire pendant le mois sacré du Ramadan et la Pâque juive. Le ramadan devrait se terminer le 30 mars et la Pâque le 20 avril.
Récapitulatif
Les FDI ont lancé leur opération militaire à Gaza après que des terroristes dirigés par le Hamas ont mené des attaques généralisées contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Plus de 1100 personnes ont été tuées, des milliers ont été blessées et 250 ont été prises en otage au cours de cette attaque.
Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, estime que l’offensive terrestre d’Israël dans la bande de Gaza a fait plus de 60.000 morts. Le ministère de la Santé ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes.
Naveen Athrappully a contribué à la rédaction de cet article.
Avec Reuters et Associated Press
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.