À la suite des propos discriminatoires d’Emmanuel Macron disant vouloir « emmerder » les non-vaccinés et ajoutant avoir envie de le faire « jusqu’au bout », plusieurs personnalités politiques, ainsi que de nombreux internautes avaient réagi. Au tour de Laurent Ruquier de pousser son « coup de gueule », ce samedi 8 janvier, pointant que ceux que lui a envie d’emmerder, ce sont les médecins de plateaux de télévision qui racontent « conneries sur conneries ».
« Avant, en janvier, un président de la République adressait ses vœux à chaque citoyen, maintenant il veut en emmerder une partie, c’est quand même un sacré changement dans les traditions faut reconnaître », a réagi Laurent Ruquier sur le plateau de On est en direct, ce samedi 8 janvier 2022.
« Si j’ai fait tout mon parcours vaccinal, ce n’est pas parce que j’avais peur du virus… »
« Avant il fallait qu’on s’aime les uns les autres », a-t-il poursuivi, glissant : « Maintenant il faut qu’on se teste, et qu’on se déteste en plus. » La journaliste franco-libanaise Léa Salamé est alors intervenue en disant à Laurent Ruquier : « Vous êtes en train de prendre la défense des non-vaccinés là Laurent… Vous savez… Vous n’avez pas le droit. » Mais plutôt que de déstabiliser le producteur de télévision, celui-ci a continué sur sa lancée : « Rappelons-le, c’est pas parce qu’on n’est pas vacciné, qu’on est antivax, comme d’ailleurs c’est pas parce qu’on est vacciné qu’on est absolument pro-vaccin. »
L’animateur a ensuite souligné que s’il a fait tout son parcours vaccinal, ce n’est absolument pas parce qu’il avait peur du virus, mais parce qu’il voulait retrouver absolument toutes ses libertés « et aussi protéger les plus vulnérables puisque c’est ce qu’on nous disait », a-t-il stipulé. « Vous voyez, c’est ça qui m’emmerde justement, Léa Salamé, puisque maintenant c’est devenu, il faut le dire, un verbe présidentiel, on a le droit de l’utiliser », a précisé au passage Laurent Ruquier pour se justifier d’employer ce terme grossier.
Tous les médecins sur les plateaux qui racontent « conneries sur conneries »
Sur ce, il a détaillé tout ce qui « l’emmerde », signifiant qu’il avait fait absolument toutes ses doses. « J’ai fait toutes mes doses, mais on m’oblige quand même à porter un masque dans la rue. J’ai fait toutes mes doses mais je peux quand même encore être contagieux finalement. J’ai fait toutes mes doses et je peux quand même me retrouver malade à l’hôpital », a-t-il martelé. Il a déclaré que ce n’est pas « en attirant l’attention sur les non vaccinés qu’on va nous faire oublier que ceux que moi j’ai vraiment envie d’emmerder, c’est tous les médecins qui au lieu d’être dans les hôpitaux sont sur les plateaux depuis deux ans à nous raconter conneries sur conneries ».
« Ceux qui continuent à m’emmerder, c’est pas le vaccin, je suis même prêt à faire trois, quatre, cinq, six doses, une par semaine s’ils veulent, mais moi ce qui m’emmerde c’est cette hystérie collective, qui fait que c’est tout juste si on va pas devoir se balader avec deux cotons tiges dans le pif 24 heures sur 24, pour un variant, dont en plus on nous dit qu’il est moins dangereux que les autres. Qu’est-ce que ce serait s’il était plus dangereux dites donc ! » s’est-il exclamé, hors de lui.
La phrase du chef de l’État, qui n’a pas fini de faire parler d’elle, aura passablement échauffé les esprits en ce début d’année.
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