Le corps d’un bébé avait été retrouvé en « état de décomposition avancée » dans une voiture en juillet 2022 à Hasparren (Pyrénées-Atlantiques), a-t-on appris mercredi lors d’une audience à la Cour d’appel de Pau, où sa mère, poursuivie pour meurtre, contestait sa détention provisoire.
Selon la lecture du dossier par la chambre de l’instruction, lors de sa découverte par les gendarmes de la petit ville basque d’Hasparren, le cadavre de ce nouveau-né était recouvert de plusieurs sacs poubelle et dans un état laissant envisager une mort « au moins deux mois » auparavant. Ni la date exacte ni la cause du décès n’ont pu être déterminées par les expertises médico-légales en raison de « l’état de décomposition avancée » de la dépouille.
La mère placée en détention provisoire
La mère de l’enfant a été interpellée rapidement après la macabre découverte et mise en examen pour « meurtre sur mineur ». Selon la République des Pyrénées, cette pompier volontaire d’Hasparren, âgée de 22 ans, est placée en détention provisoire à la prison de Pau depuis le mois de février, après plusieurs mois sous contrôle judiciaire.
Devant les enquêteurs, la suspecte a expliqué avoir fait un déni de grossesse consécutif à un viol, accouchant seule dans son appartement en avril 2022 avant que son enfant ne meure « en s’étouffant » quelques jours plus tard. Elle a demandé son replacement sous contrôle judiciaire devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel mercredi. Son maintien en détention a été requis par l’avocat général, qui a mis en avant « les multiples mensonges et manipulations » de la prévenue durant l’enquête.
La décision a été mise en délibéré au 13 juin.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.