Depuis l’élection de Trump à la présidence américaine en 2016, le Parti démocrate et les grands médias, ont été les meilleurs alliés de la Russie dans ses activités aux États-Unis. Le dégoût des démocrates et des médias pour le président Trump est si extrême, c’est presque comme s’ils ne s’en rendaient pas compte ou s’en moquaient totalement ; c’est évident.
L’objectif des services de renseignements russes – comme c’est le cas depuis l’époque des tsars – est de semer la discorde chez leurs adversaires par le biais de la désinformation. C’est beaucoup moins cher et plus facile que le jeu fastidieux de l’espionnage. Il suffit de faire en sorte que vos adversaires se haïssent entre eux.
Pour de plus amples informations sur le sujet, lisez Désinformation de Ion Pacepa, le plus haut responsable des services d’espionnage du bloc soviétique à avoir fait défection.
Personne ne travaille plus dur pour le compte de Moscou, consciemment ou inconsciemment, que le député Adam Schiff, président démocrate de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants du Congrès américain. Ses mensonges incessants sur la collusion entre Trump et la Russie, suivis des tentatives absurdes et interminables de destituer Trump, devraient lui valoir aujourd’hui le grade d’un colonel du KGB (appelé maintenant FSB, le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie). Dans le temps, cela lui aurait valu l’Ordre de Lénine, donné en secret bien sûr.
Le dernier épisode de cette désinformation sans fin, tel que rapporté par le New York Times (qui d’autre ?), est une prétendue fuite d’informations selon laquelle la Russie cherche à nouveau à saboter les élections présidentielles dans le but de réélire Donald Trump cette fois-ci.
Pour une raison ou pour une autre, nous devrions croire que la Russie préfère Donald Trump à Bernie Sanders, alors que c’était Sanders qui a passé sa lune de miel en Union soviétique. Ou peut-être que la Russie craint Elizabeth Warren, qui avait l’air féroce lors du dernier débat. Vladimir Poutine ne veut peut-être pas qu’elle l’humilie comme elle l’a fait avec Michael Bloomberg, son rival démocrate à la présidence américaine.
En fait, c’est simple. Il n’est pas nécessaire d’être un auteur de romans d’espionnage, comme John LeCarré ou Gérard de Villiers, pour comprendre ce qui se passe. Les démocrates et les médias sont tellement avides de trouver quelque chose de compromettant (peu importe quoi) pour discréditer Trump que la Russie n’a pas besoin de faire grand-chose.
C’est comme si l’on appâtait un banc de poissons carnivores affamés. Une ou deux conversations faciles à intercepter sur un téléphone portable ou peut-être un ou deux SMS envoyés en cyrillique, et c’est parti.
M. Poutine et compagnie doivent rire à gorge déployée. Ils ont du mal à en croire leur chance. Combien de temps cela peut-il encore durer ? (C’est une bonne question.) Les Russes n’ont aucune raison d’arrêter ou de changer de tactique tant que les démocrates travaillent à leur place.
Il n’y a aucun doute que les démocrates continueront ainsi. Vu la façon dont les élections se profilent, les démocrates et leurs alliés dans les médias feront tout ce qu’ils peuvent pour l’invalider, crier à l’intimidation des électeurs, etc. Le FSB sera prêt et disposé à leur fournir ce dont ils ont besoin, sans parler des pirates informatiques à Novossibirsk ou ailleurs en Russie.
Si l’on en croit l’article du New York Times d’Adam Goldman cité plus haut, Trump va s’indigner de peur que les démocrates ne profitent de la situation et que cela ne crée davantage d’instabilités, comme le souhaitent les Russes.
Mon conseil au président Trump : s’il veut désamorcer la situation et mettre fin au fait que les démocrates jouent le rôle des « meilleurs amis » des Russes, il lui suffit de se détendre et de se moquer de toute cette affaire plutôt que de s’en plaindre.
Comme certains lecteurs peuvent s’en souvenir, il y a un peu plus d’un an, des humoristes russes ont fait une farce avec un appel téléphonique imaginaire des Russes à Adam Schiff, qui a cherché désespérément un « kompromat » (des informations compromettantes) inexistant sur l’actuel président américain.
Cela reste la meilleure et la plus drôle des farces politiques de notre temps. Elle devrait être repassée tout le temps en boucle devant la Commission du renseignement de la Chambre des représentants du Congrès et son président démocrate Adam Schiff.
Roger L. Simon, analyste politique principal, cofondateur et PDG émérite de PJ Media, est un auteur primé et un scénariste nominé aux Oscars. Son nouveau roman THE GOAT est paru en septembre dernier.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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