De quoi une société a-t-elle besoin pour durer et réussir ? La question est devenue d’autant plus d’actualité ces dix dernières années, avec la normalisation de l’anormal, que les réseaux et les entreprises du transgenrisme se sont multipliés et proposent de changer la définition du sexe biologique. Ils entendent subvertir les liens intemporels qui empêchent toute société de s’effondrer, et même notre vocabulaire de tous les jours s’en trouve affecté.
Depuis des temps immémoriaux, le Créateur est indissociable de la nature. L’homme et la femme s’attirent et interagissent de manière naturelle. Les qualités qui pourraient manquer aux hommes se retrouvent chez les femmes et vice versa, le couple étant ainsi complémentaire. Tout cela relève non pas du privilège mais de l’ordre naturel.
Tout est-il parfait ? En aucun cas. Il y a toujours des défis à relever et apprendre à maîtriser l’ego humain au bénéfice de relations saines n’est pas simple. Il y aura des querelles et des incidents. Avec le temps, des efforts et de la patience, les aspérités peuvent être modelées et donner quelque chose de magnifique.
L’étonnante adéquation entre l’homme et la femme permet la perpétuation de la race humaine et la montée en puissance d’un véritable progrès. Avec tous ses défis, la cellule familiale traditionnelle est véritablement la pierre angulaire de la société. En grandissant, les enfants ont autant besoin d’un père que d’une mère pour les guider sur le chemin de la maturité. En l’absence d’un ou des deux parents qui peuvent les soutenir, les risques d’échec ont tendance à se multiplier pour eux.
À l’opposé de la famille et des relations saines qu’elle apporte, les apôtres du transgenrisme offrent un chemin de perdition. Il suffit de regarder où va l’argent : aux universités, aux grandes entreprises, aux agences gouvernementales et à l’American Medical Association, tous promoteurs d’un transgenrisme contre-nature. En quelques années, le transgenrisme est devenu une source d’argent pour les élites dystopiques désireuses de contrôler la vie de jeunes gens vulnérables. Heureusement, plusieurs nations européennes ont su s’éloigner du gouffre qui les menace.
Pourquoi, tout à coup, y a-t-il tant de cas de dysphorie parmi nos jeunes ? Ces chiffres sont-ils le résultat des confinements et autres mesures draconiennes de lutte contre la pandémie, ou y a-t-il quelque chose de plus sinistre à l’œuvre ? Une partie importante des cas présumés de dysphorie aurait-elle été fabriquée dans le but de commercialiser des procédures transgenres ? Espérons que des recherches plus approfondies sur ces entreprises nous apporteront des réponses plus précises.
Ce qui rend ces entreprises du transgenrisme si pernicieuses, c’est qu’elles dissimulent souvent des informations cruciales aux mineurs et aux parents, et rechignent à leur expliquer les conséquences à moyen et à long terme des hormones et des bloqueurs de puberté, sans parler des opérations chirurgicales de transition ou détransition. Cette indifférence insensée à l’égard de la souffrance mentale et physique des personnes concernées est très bien décrite dans le récent film d’Epoch TV intitulé « Gender Transformation : The Untold Realities », où avidité et pouvoir font bon ménage (vidéo en anglais uniquement).
Mais il existe une alternative supérieure pour les jeunes qui sont en conflit avec leur identité sexuelle : la mise en place d’un réseau social et spirituel qui encourage les prises de conscience et soutient le passage à l’âge adulte. La puberté est une période difficile pour les garçons comme pour les filles, car leur corps et leur développement personnel évoluent. Certains de ces jeunes risquent d’éprouver une dysphorie de genre, mais la plupart d’entre eux en viendront à bout au fur et à mesure qu’ils traverseront l’école secondaire et assumeront davantage de responsabilités.
Malheureusement, les promoteurs du transgenrisme ne tiennent pas compte de ces réalités et se basent sur les émotions capricieuses des jeunes plutôt que sur les faits incontestables de l’identité sexuelle dès la naissance. Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre que les femmes ont un chromosome XX et les hommes un chromosome XY, sauf dans le cas de maladies génétiques rares. Quoi qu’en disent les activistes, cet ADN ne change pas. Il est ancré dans chaque individu de la naissance à la mort. Les sentiments peuvent changer chaque jour, alors que les faits sont permanents.
Si des influenceurs sans scrupules persuadent les jeunes de changer de sexe en recourant à des médicaments ou à la chirurgie, cela ne change rien au fait qu’il est impossible pour qui que ce soit de changer de sexe. Une transition peut entraîner un certain nombre de conséquences négatives pour des jeunes en bonne santé. Une prise en charge qui respecte réellement l’identité sexuelle de l’enfant consiste à promouvoir les qualités féminines chez les filles, et les qualités masculines chez les garçons.
Mais il y a encore de l’espoir. De plus en plus de parents et de jeunes se battent contre ces infrastructures malsaines que sont les réseaux transgenres. Ils s’opposent à ce que des familles entières soient déchirées ou que l’innocence des enfants soit volée. Ils s’engagent auprès des écoles, des comités éducatifs ou auprès des administrations. Ils veulent montrer à quel point ces réseaux sont déviants et dénoncent les hommes et les femmes politiques qui les soutiennent. Les gens savent aussi qu’ils peuvent se battre avec leur portefeuille, en refusant de faire leurs achats auprès des entreprises woke.
Ces réseaux et ces entreprises du transgenrisme doivent laisser nos enfants tranquilles. Car nos enfants sont l’avenir du pays et ne leur appartiennent pas.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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