Logiquement encore en rodage, le Paris SG a réussi à se tirer de justesse du piège havrais pour repartir avec les trois premiers points de sa saison (4-1), vendredi, pour l’ouverture de la saison 2024/2025 de Ligue 1, vendredi.
Paris, qui prend provisoirement la tête du classement en attendant les autres matches du week-end, pouvait difficilement rêver meilleur adversaire pour se dégourdir les jambes que Le Havre.
Quinzièmes l’an dernier, les Normands affichaient le pire bilan de la Ligue 1 sur l’année civile 2024 (13 points pris) et n’ont pas pu recruter cet été.
On a même pu croire que le match n’allait être qu’une formalité quand, dès la première montée de balle bien construite, Lee Kang-In, démarqué sur la droite, a enroulé le ballon du gauche vers le petit filet opposé, alors que le cap des deux minutes de jeu venait à peine d’être franchi (1-0, 3e).
Et au vu du score final, on a du mal à imaginer que le vaisseau parisien a parfois tangué par manque de réalisme et en affichant des faiblesses bien connues sur les coups de pieds arrêtés.
Le Havre était passé tout près de l’égalisation en première période
Le Havre était passé tout près de l’égalisation en première période par Abdoulaye Touré, un hors-jeu de Josué Casimir, qui avait gêné Gianluigi Donnarumma, ayant entraîné l’annulation du but par la VAR (28e).
Ce n’était que partie remise puisqu’au début du second acte, une erreur d’alignement dans l’axe a permis à Gautier Lloris de remettre le HAC à niveau (1-1, 49e), sa remise, touchée par personne, finissant dans les cages du gardien italien pas irréprochable sur ce coup.
Quatre minutes plus tard, il a encore fallu que la VAR détecte une main de Casimir avant son face-à-face victorieux avec Donnarumma pour éviter au PSG de courir après le score.
Beaucoup de matière à réflexion à Luis Enrique
Autant de phases de jeu défensives qui donneront sans doute beaucoup de matière à réflexion à Luis Enrique.
Mais le coach espagnol ruminera sans doute aussi le manque d’efficacité de son attaque, orpheline de Kylian Mbappé et qui a perdu dès la 20e minute Gonçalo Ramos sur une blessure qui semblait assez sérieuse.
Entré à sa place, Randal Kolo Muani aurait dû doubler la mise sur une tête, seul aux six mètres, mais qui n’a trouvé que la transversale (24e), tout cette frappe puissante du gauche de Lee Kang-In, par ailleurs très en verve (61e).
Le gardien normand, Arthur Desmas, a aussi retardé l’échéance en gagnant trois duels face à Marco Asensio (45e), au jeune Ibrahim Mbaye (45+3) et à « RKM » (63e).
Mais le grand mérite de Paris est de ne pas s’être crispé ni découragé. Car l’entrée d’Ousmane Dembélé et Bradley Barcola, à vingt minutes de la fin, a fait basculer le match en quatre minutes.
Sur un débordement de Joao Neves, entré à la pause, Dembélé a donné l’avantage à Paris de la tête (2-1, 85e) une rareté !
C’est ensuite Barcola, encore bien servi par Neves, qui a fait son numéro côté gauche et placé une frappe précise hors de porté de Desmas (3-1, 86e), avant que Kolo Muani ne mette fin à sa malchance en transformant un penalty qu’il s’était lui-même créé (4-1, 89e).
Sans être pleinement convaincant, Paris a fait le nécessaire et peut envisager en toute sérénité la visite de Montpellier pour la 2e journée.
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