L’ex-Première ministre britannique Liz Truss a averti que les conservateurs ne comprennent pas que les communistes cherchent à détruire la civilisation occidentale.
L’ancienne dirigeante du Parti conservateur britannique a été interviewée par le programme American Thought Leaders d’Epoch Times sur la réalité de l’immigration de masse et de la politique climatique du zéro émission nette au Royaume-Uni et dans d’autres pays occidentaux. Elle a également partagé son opinion que les pouvoirs parlementaires sont supplantés par des bureaucraties non élues.
« Nous devons être courageux, défendre les valeurs conservatrices, être fiers de nos pays et ne pas faire de compromis avec la gauche », a-t-elle souligné.
Mme Truss a expliqué que les communistes et certains partisans de la gauche cherchaient à saper la civilisation occidentale – un fait souvent négligé par les conservateurs.
« On ne peut pas faire de compromis avec les communistes qui veulent détruire notre mode de vie. Je pense que les gens de gauche qui propagent ce point de vue veulent détruire la civilisation occidentale, et trop souvent les conservateurs ne comprennent pas que c’est leur objectif.
« Ces gens n’essaient pas d’aider. Ils essaient activement de saper notre mode de vie et c’est pourquoi nous devons faire preuve de courage pour les affronter », a-t-elle poursuivi.
En parlant des militants de la gauche et du mouvement pour le climat, Liz Truss a noté qu’ils ont réussi à présenter leurs politiques comme altruistes alors qu’ils prônaient secrètement un « collectivisme total ». Elle a également critiqué leur tactique consistant à qualifier leurs opposants de « personnes détestables », en particulier dans les politiques relatives au transgendérisme.
Mme Truss a noté que cette tactique était utilisée comme « une arme contre les conservateurs ».
« Je pense que trop de conservateurs acceptent l’idée que, d’une certaine manière, il est bien de promouvoir ces politiques. Non, ce n’est pas le cas. Ce que nous faisons en réalité, c’est que nous appauvrissons les gens parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer pour l’énergie. Nous exposons nos jeunes à des traitements médicaux dangereux et irréversibles. Ce n’est pas bien », a-t-elle déclaré.
Le Brexit
L’ancienne Première ministre a laissé entendre que malgré la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et le fait que ce pays dispose de ses propres lois sur le changement climatique, les politiciens britanniques avaient les mains bien liées.
« Même si nous avons quitté l’Union européenne, la plupart des lois européennes sont toujours en vigueur. C’est un peu comme si vous divorciez et que vous viviez toujours dans la même maison que votre ex-mari », a-t-elle lancé.
« Nous avons réduit les émissions de carbone, mais c’est parce que nous importons davantage de biens de pays comme la Chine qui construisent massivement de nouvelles centrales au charbon. Il n’y a donc pas de bénéfice net pour la planète. Tout ce qui s’est passé, c’est que nous avons donné du pouvoir à nos ennemis et que nous avons endommagé notre propre industrie. »
Revenant sur son bref mandat de Première ministre, qui s’est achevé le 25 octobre 2022 après sept semaines, Mme Truss a attribué sa démission aux forces bureaucratiques et à « l’Establishment ».
« Les forces de la bureaucratie et de l’Establishment britannique étaient tout simplement trop importantes pour que je puisse les affronter avec le soutien politique dont je disposais, et – c’est le fond du problème – il n’y avait pas assez de soutien de la part des députés conservateurs pour vraiment changer les choses », a-t-elle précisé.
L’ennemi dans notre propre pays
Mme Truss a également évoqué les manifestations anti-israéliennes qui secouent la Grande-Bretagne et d’autres pays occidentaux, ainsi que les menaces islamistes qui visent les élus britanniques.
« Ces gens qui sont dans la rue et qui scandent des slogans en faveur du Hamas ou qui disent que ‘le capitalisme est mauvais’ – ils n’aiment pas la Grande-Bretagne. Ils n’aiment pas le mode de vie britannique. Ils n’aiment pas nos valeurs », a-t-elle déclaré. « Beaucoup de conservateurs pensent qu’il s’agit d’un combat politique normal. Ce n’est pas le cas. Il s’agit d’un ennemi à l’intérieur de notre propre pays. »
« Cela se produit dans le monde entier, mais ce que nous n’avons pas suffisamment observé en Grande-Bretagne, ce sont les actions de la police visant à réprimer l’antisémitisme ignoble qui se manifeste lors de ces rassemblements », a noté Liz Truss, ajoutant qu’il y a un problème de responsabilité et d’application de la loi en Grande-Bretagne.
« Et ce qui est le plus inquiétant ces derniers temps, c’est le fait que nos élus sont menacés. Ils sont menacés et poussés à changer leur vote à la Chambre des communes à cause de ces ignobles manifestants extrémistes, et c’est là que nous devons assurer que nos lois sont correctement appliquées. »
Mme Truss a constaté que les gens étaient frustrés par le fait que des politiques telles que le « contrôle adéquat » des frontières du pays n’étaient pas appliquées, mais que pour y remédier, il fallait changer la façon de traiter différentes institutions.
« Nous devons nous débarrasser de toutes ces ONG qui empêchent la mise en œuvre de politiques conservatrices. Je pense que nous devons montrer aux gens que nous sommes prêts à le faire et que nous comprenons qu’il y a un problème. Si nous ne le faisons pas, le danger est que les représentants du Parti travailliste arrivent au pouvoir et qu’ils fassent encore plus de toutes ces choses. »
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