Quatre jihadistes se sont échappés dimanche soir d’une prison de Nouakchott après un échange de tirs qui a fait deux morts parmi les forces de sécurité en Mauritanie, un pays qui fait exception dans le Sahel puisqu’il est épargné par les attentats depuis 2011.
« A 21h00, ce 5 mars 2023, quatre terroristes ont réussi à s’évader de la prison centrale de Nouakchott après avoir agressé les gardiens, ce qui a entraîné un échange de tirs au cours duquel deux membres de la Garde nationale » sont morts et deux autres ont été légèrement blessés, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. L’identité des fugitifs n’a pas été divulguée. Deux d’entre eux avaient été condamnés à mort, et les deux autres sont en attente de jugement pour appartenance à une organisation terroriste, selon un responsable militaire ayant requis l’anonymat. La même source a précisé que leur véhicule avait été retrouvé dans le nord-est de Nouakchott.
« La Garde nationale a renforcé son contrôle sur la prison et a immédiatement commencé à traquer les fugitifs afin de les arrêter au plus vite », a aussi assuré le ministère, qui a appelé les citoyens à fournir toute information pouvant contribuer à leur capture. La coopération des populations pour lutter contre le jihadisme fait partie du maillon du dispositif sécuritaire qui préserve le pays du jihadisme, alors que ce dernier ne cesse de s’étendre chez ses voisins sahéliens.
Lundi matin, les axes autour de la prison étaient libérés après avoir été bouclés la veille au soir. Le quartier où elle est située avait retrouvé son calme, sans renforcement policier apparent, a constaté un journaliste de l’AFP.
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