Il a perdu une jambe à l’âge de 19 ans et l’autre 9 ans plus tard. Puis il a trouvé cet emploi.
Tondre les pelouses, déneiger, arracher les mauvaises herbes – c’est un travail fastidieux qu’il faut suivre de près, de peur que votre pelouse ne se retrouve toute en désordre.
Il y a quand même des gens qui n’aiment pas faire leur travail de jardinage et préfèrent engager un paysagiste pour le faire à leur place. Si vous vivez à Regina au Canada, vous pourriez engager un homme nommé Howard Desjarlais.
Il fait de l’aménagement paysagiste même s’il est sans jambes… quelle est votre excuse ?
Quand Howard Desjarlais a perdu ses deux jambes, il était plutôt déprimé au début.
M. Desjarlais n’a pas perdu ses deux jambes en même temps, mais il les a perdues de la même façon à la suite de blessures accidentelles qui se sont infectées au point de nécessiter une amputation à partir du genou. Il a perdu sa première jambe à 19 ans et sa deuxième à 28 ans.
Perdre une jambe est déjà assez effrayant, mais perdre les deux est tout simplement dévastateur ! M. Desjarlais a certainement ressenti une angoisse profonde après avoir perdu sa deuxième jambe et il continue de se sentir triste à ce sujet de temps en temps.
« Je pleure parfois la nuit », a confié M. Desjarlais à la CBC. « Mes jambes me manquent. »
Pendant un certain temps, M. Desjarlais a eu de la difficulté à trouver du travail. Cela n’a fait qu’aggraver sa dépression.
Sa mère, Nettie Quewezance, a dit à la CBC qu’il avait eu recours à la drogue et à l’alcool.
Heureusement, cela n’a pas duré éternellement.
« Une fois qu’il s’en est remis, il était redevenu lui-même », ajoute Mme Quewezance.
Peu après, M. Desjarlais a trouvé du travail comme paysagiste.
Ces premiers obstacles surmontés, M. Desjarlais a compris comment il pourrait gagner sa vie sans ses jambes.
Depuis qu’il était tout petit, il faisait du jardinage. Quand il avait environ 7 ans, il tondait les pelouses et déneigeait pour gagner de l’argent pour sa famille.
« Parfois je manquais de nourriture, de lait, de pain, ce genre de choses », dit Mme Quewezance. « Il rentrait à la maison avec ce que nous avions besoin. »
Il s’est vite rendu compte qu’il pourrait encore faire ce travail, en tant qu’adulte et même sans jambes, car sa détermination lui permettrait de s’en sortir.
« J’aime travailler, et si je n’arrive pas à faire un travail, je suis frustré. Je dois le faire », souligne M. Desjarlais. « Mes jambes ne m’empêchent pas de faire ce que je veux. »
Il a maintenant trouvé une façon de gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de sa famille, y compris de ses deux enfants. Maintenant qu’il a commencé, il est constant au travail. Et peut-être qu’il travaille encore plus fort.
« C’est mon état esprit, » dit M. Desjarlais. « Je sais que ça inspire les gens. »
Une fois son histoire rendue publique, on lui a offert un cadeau spécial.
Le reportage original de CBC sur M. Desjarlais a été publié le 31 mai. Peu de temps après, les membres de la communauté Sylvia Spicer et son fils Kelly Speiler ont voulu donner un scooter à M. Desjarlais pour qu’il puisse se déplacer plus facilement.
« J’étais en train de naviguer sur [Facebook], et j’ai vu l’histoire de CTV et je l’ai lue, » a dit Mme Spicer à la CBC. « J’étais si triste que j’ai téléphoné et dit : « On fait comme ça. »
Une demi-heure plus tard, elle a reçu une réponse du frère de M. Desjarlais lui donnant l’autorisation d’acheter le scooter. Ils l’ont commandé en ligne et, lorsque le scooter est arrivé, ils l’ont livré personnellement à M. Desjarlais.
« J’étais très heureux. Je n’avais même pas réalisé que j’allais l’obtenir », a dit M. Desjarlais.
Le prochain objectif est d’amasser des fonds pour une remorque et une rampe pour transporter l’équipement.
Si vous voulez aider, visitez sa page GoFundMe
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