Une femme de quarante ans a été agressée sexuellement par trois individus, à Nantes (Loire-Atlantique), samedi 24 septembre, tôt le matin. Les forces de l’ordre ont interpellé les auteurs des faits.
La victime rentrait d’une soirée lorsqu’elle a été accostée par trois individus ivres, de nationalité soudanaise, sur l’esplanade des Machines de l’île de Nantes. Une riveraine a alerté la police.
L’un des agresseurs blesse un policier
Trois hommes d’origine soudanaise, âgés de 27 ans pour deux d’entre eux et 17 ans pour le troisième, selon une source policière consultée par Le Figaro, ont abordé la quarantenaire aux environs de 5 heures du matin. Ils lui ont d’abord demandé de l’argent, puis l’ont frappé avant de la pousser dans un bosquet et de la violer chacun à plusieurs reprises.
Une riveraine, témoin de l’agression, a alerté la police. Lorsque celle-ci est arrivée, les agresseurs ont pris la fuite en emportant le téléphone de la femme.
Les forces de l’ordre ont voulu interpeller les suspects, mais l’un d’eux leur a jeté une pierre, touchant ainsi l’un des policiers. Ils ont dû faire usage d’un taser à deux reprises avant de le maîtriser. Interpellés, les agresseurs ont été placés en garde à vue.
Des jeunes migrants en situation régulière
La quadragénaire, en état de choc, a immédiatement été transportée au CHU de Nantes par les secours. Les résultats des analyses gynécologiques ont bien confirmé le viol. Quant au policier ayant reçu le jet de pierre, il a eu droit à des points de suture et cinq jours d’ITT, soulignent nos confrères.
Ces trois Soudanais, qui sont en situation régulière et dont deux d’entre eux seraient déjà connus des services de police, ont dû être déférés ce lundi 26 septembre devant le parquet de Nantes. La victime a été auditionnée par les enquêteurs de la sûreté départementale de la sécurité publique de la police nationale de Loire-Atlantique.
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