Le cimetière Saint-Césaire de Nîmes a été victime d’une centaine de vols dans la nuit du 1er au 2 janvier 2023. Les voleurs ont dérobé des ornements en bronze, notamment des croix et des plaques commémoratives. Quatre-vingt-seize tombes, au total, ont été pillées.
Révélée par Objectif Gard, l’information est confirmée par le parquet de Nîmes. Une centaine de tombes ont fait l’objet de vols et de dégradations dans le cimetière du quartier Saint-Césaire. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées, et une enquête de police est en cours.
« Avant, on ne voyait pas ça dans un cimetière »
Odette est complètement sous le choc dans l’allée du cimetière: « En arrivant, ça saute aux yeux. Il n’y a plus que le socle ». Son mari est décédé en 2021 du Covid-19. « Et là, qu’on le dépouille ! Je ne peux pas le comprendre. Qu’ils volent les fleurs, bon, s’il veulent se fleurir… mais le Christ ! L’attachement qu’on y porte… on parle du cœur », réagit-elle.
Des familles, troublées, viennent vérifier si elles ont été touchées. Un homme est avec sa fille, Liliane. Ils ont deux tombes ici. L’une a été épargnée. Mais sur l’autre, un christ en bronze a disparu et une plaque a été cassée. Les voyous ont aussi décroché un visage de la Vierge. « On subit. Avant, on ne voyait pas ça dans un cimetière. Il n’y a plus de respect pour personne, y compris pour les morts. »
C’est la deuxième fois en un peu plus de deux mois que des faits similaires se produisent dans la préfecture du Gard. Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2022, dans le cimetière Pont-de-Justice, une cinquantaine d’ornements avaient été pillés sur une trentaine de tombes. Cette première investigation est toujours en cours.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.