L’attribution du prix Nobel de physique à un trio de spécialistes des électrons comprenant la Franco-suédoise Anne L’Huillier est « un très beau message à toutes les jeunes femmes qui hésitent à s’orienter vers des carrières scientifiques », a salué la ministre française de la Recherche Sylvie Retailleau.
Le prix Nobel de physique 2023 a été décerné mardi à un trio où figurent aussi Pierre Agostini (France) et Ferenc Krausz (Hongrie/Autriche) pour leurs travaux sur le déplacement des électrons à l’intérieur des atomes et des molécules. À 65 ans, Anne L’Huillier, qui enseigne à l’université de Lund en Suède, est la cinquième femme à recevoir le prix Nobel de physique depuis 1901.
« Une très grande fierté »
« C’est une très grande fierté de voir deux Français, dont une Française, recevoir la plus prestigieuse des récompenses », s’est félicitée après de l’AFP la ministre, elle-même physicienne. « C’est aussi un très beau message à toutes les jeunes femmes qui hésitent à s’orienter vers des carrières scientifiques : mesdames, faites des sciences ! », a-t-elle ajouté.
Après le prix Nobel de physique 2022, qui a récompensé les travaux du Français Alain Aspect sur la physique quantique, « l’excellence de nos chercheurs en physique est reconnue pour la deuxième année de suite », a ajouté Sylvie Retailleau.
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