Des violences ont éclaté le jeudi 19 janvier en Guadeloupe où un gendarme a été blessé à balle réelle à Pointe-à-Pitre et six personnes interpellées, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de la police.
Le pronostic vital du gendarme n’est pas engagé et une enquête a été ouverte, selon la source policière.
Dans le centre de l’île, des manifestations « non autorisées » selon la préfecture ont dégénéré lors des opérations de maintien de l’ordre sur la commune des Abymes, selon la même source qui précise que « les forces de l’ordre ont été prises à partie par des jets de projectiles divers, pierres, cocktails molotov, boulons …. ».
Selon le parquet de Pointe-à-Pitre, « au moins trois tirs » à balles réelles ont été comptés et « au moins un magasin a été pillé », alors que la nuit venait à peine de tomber.
Situation très tendue en #Guadeloupe ce jeudi Grève générale, barrages, lacrymo… La Guadeloupe en état de siège, pour info les guadeloupéens veulent la liberté et refusent l’obligation vaccinale depuis 5 mois #Castex19h pic.twitter.com/atSKosqfqQ
— LE GÉNÉRAL 0ff©? (@LE_GENERAL_0ffi) January 20, 2022
Où êtes vous BFMTV? Hier soir en Guadeloupe Macron envoie des tireurs d’élite qui ciblent les non vaccinés et même pas 5sec. ds vos infos! Sont plus rapides à envoyer les tireurs que les bouteilles d’oxygène! #Castex19h pic.twitter.com/dRIzNmgjp9
— LE GÉNÉRAL 0ff©? (@LE_GENERAL_0ffi) January 21, 2022
Blocages anti-pass vaccinal
Il y a une semaine, le collectif d’organisations mobilisé contre l’obligation vaccinale avait appelé l’ensemble de l’île à se joindre à une journée « île morte » et à se « mobiliser partout , dans la rue et devant les entreprises ».
Un appel, lancé pour la date anniversaire de la formation en 2009 du collectif Lyannaj KontPwofitasyon (LKP, qui regroupe une cinquantaine d’organisations), a fini par donner lieu à plusieurs points de tensions sur l’île et quelques blocages par des poignées de personnes à l’entrée de supermarchés ou devant certaines stations services.
Au Centre hospitalier de Basse-Terre, « une quarantaine de personnes ont tenté de pénétrer dans le bâtiment administratif », a expliqué Christine Wilhem, directrice de l’hôpital. Elle a dû être exfiltrée par les vigiles qui assurent la protection des abords de l’établissement. « On commence à avoir l’habitude de se protéger », a t-elle rajouté.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.