En 15 ans, non seulement un tiers des oiseaux de plaines a disparu de notre environnement, mais le phénomène s’accélère.
Ce sont les avertissements de deux études, l’une du CNRS et l’autre du Muséum d’histoire naturelle. Pour les deux enquêtes, il s’agit de constatations effectuées sur le terrain.
Le dénominateur commun de la disparition de ces espèces serait qu’elles évoluent dans le milieu agricole. Ainsi, les populations d’oiseaux insectivores comme le tarier des prés, les pipits des arbres et des prés, ainsi que nos perdrix, bergeronnettes et alouettes, sont en chute libre.
Les néonicotinoïdes (pesticides) sont également néfastes aux populations d’abeilles. Ils déciment les insectes dont les oiseaux se nourrissent, et seraient en grande partie l’origine de la disparition des oiseaux.
La conclusion que tirent les chercheurs est que la diminution en cours est certes très préoccupante, mais n’est pas pour autant encore irréversible.
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L’agriculture biologique serait plus efficace que les pesticides contre les parasites