EUROPE

Pour avoir écrit qu’ « un homme ne peut pas tomber enceinte » sur Twitter, le compte d’un député espagnol suspendu temporairement

mai 19, 2021 18:59, Last Updated: mai 19, 2021 18:59
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Pour avoir écrit sur son compte Twitter qu’ « un homme ne peut pas tomber enceinte », le réseau social a temporairement suspendu le compte du député espagnol Francisco José Contreras.

Le 11 mai, le compte Twitter du député espagnol Francisco José Contreras été suspendu pendant 12 heures, rapporte LifeSite News. La raison invoquée par Twitter mentionnait que les propos du député avaient enfreint sa politique en matière de « discours de haine ». Les écrits qui avaient valu à l’élu ce traitement au sein de la plateforme portaient sur un fait biologique. « Un homme ne peut pas tomber enceinte », car il n’a « ni utérus ni ovaire », avait alors déclaré le député espagnol, en réponse à un article de presse qui rapportait le cas du premier « homme enceinte ».

Un tweet haineux ?

À la suite de ce bannissement, Francisco José Contreras avait expliqué : « Le tweet haineux (que j’ai été obligé de supprimer) était un tweet qui disait : ‘Un homme ne peut pas tomber enceinte. Un homme n’a pas d’utérus ou d’ovaires’ », ajoutant non sans humour : « Vous pouvez constater à quel point il s’agit de biologie fasciste. La prochaine fois, j’essaierai 2 + 2 = 4. »

Le député espagnol, qui est loin d’être la seule victime du réseau social, a d’ailleurs reçu de nombreux messages de soutien provenant d’autres personnes ayant subi le même traitement. En guise de protestation, le hashtag #AManCannotBePregnant (qui signifie « Un homme ne peut pas être enceinte »), a été créé.

« Nous ne céderons pas à Twitter qui impose une vision du monde tordue »

De plus, ce n’est pas la première fois qu’une telle suspension se produit. En janvier dernier, alors que se déroulaient les élections en Catalogne, le blog espagnol Contando Estrelas avait déjà été visé, relate encore LifeSite. Le compte officiel du Parti conservateur espagnol Vox avait en effet été suspendu durant 24 heures, Twitter argumentant que le message véhiculé par Vox représentait une incitation à « la haine, les menaces, le harcèlement et/ou la fomentation de la violence contre des personnes ».

Le message controversé citait en réalité des statistiques tirées de sources policières publiques et montrant des pourcentages de criminalité élevés parmi les mineurs immigrés illégaux provenant de la région musulmane du Maghreb, en Afrique du Nord-Ouest. En outre, Twitter menaçait de suspendre totalement le compte, si ces « manquements » venaient à se répéter.

Enfin, loin de se laisser ébranler par les menaces de la plateforme, Francisco José Contreras a encore indiqué à LifeSite : « Nous ne céderons pas à Twitter qui impose une vision du monde tordue (et anthropologiquement fausse) », ajoutant : « Nous continuerons à dire la vérité sur la nature humaine. La vérité biologique ne devrait pas être considérée comme un ‘discours de haine’. C’est de la biologie, pas du sectarisme. »

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