Le 31 mai, le rappeur français DA Uzi, qui comparaissait détenu pour trafic de stupéfiants et détention d’armes, a été relaxé pour vices de procédure et remis en liberté par le tribunal correctionnel de Bobigny.
Âgé de 28 ans, l’artiste DA Uzi de son vrai nom Davy Ngoma Di Malonda avait été interpellé à la suite d’un contrôle d’identité devant son domicile de Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis le 15 mai dernier, en possession de 5 900 euros en espèces.
Lors d’une perquisition à son domicile, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) qui agissaient sur la base d’un renseignement, avaient ensuite trouvé environ 4 kg de résine de cannabis, une arme de poing de calibre 9 mm et des munitions.
« Le contrôle d’identité est illégal »
Placé en détention provisoire, DA Uzi a finalement été relaxé des chefs de « transport, détention et acquisition de stupéfiants, acquisition et détention non autorisées d’armes de catégorie B ». Le tribunal a décidé de relaxer le prévenu, estimant que « le contrôle d’identité est illégal » , soulignant qu’il ne peut reposer « exclusivement sur la base du renseignement ».
« Ça ne veut pas dire qu’il faut recommencer vos bêtises »
« Les policiers ont monté une procédure avec un problème juridique. Ça ne veut pas dire qu’il faut recommencer vos bêtises », a lancé la présidente du tribunal à l’intention de Davy Ngoma Di Malonda qui avait déjà été condamné en 2014 dans une affaire liée aux stupéfiants.
DA Uzi est suivi par plus de 560 000 abonnés sur YouTube et 470 000 sur Instagram, il a sorti un premier album en avril 2020. Son dernier single sorti le 14 mai totalise plus de 1,4 million de vues sur YouTube.
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