Alors qu’ils organisaient une rencontre avec leurs lecteurs et sympathisants, des étudiants de la revue « L’Étudiant Libre » ont été attaqués violemment par un groupe d’antifas. Un étudiant a eu les yeux brûlés par des jets d’ammoniac tandis que d’autres ont reçu des chaises et des bouteilles en verre. « Ils ne savent pas exprimer leurs idées, alors ils passent par la violence » a commenté Stanislas Rigault, cofondateur de la revue et organisateur de l’évènement.
Selon Ouest-France, au moins une vingtaine de personnes cagoulées ont attaqué mercredi soir, vers 20 h 30, la terrasse du Webb Ellis, un bar dans le cœur historique de Rennes. Leur cible était la réunion de rédacteurs et de sympathisants de L’Étudiant libre, un journal étudiant qui se revendique de la droite conservatrice.
« Ils ont commencé par lancer des canettes de bières mais ne voulaient pas prendre le risque de rentrer dans le bar, le personnel a réagi extrêmement rapidement, les serveurs et la sécurité qui étaient plutôt costauds les ont dissuadés d’aller plus loin » raconte Guy Alexandre Le Roux, organisateur et rédacteur pour l’Étudiant Libre.
« La réunion de présentation du journal se passait au sous-sol, mais certains des étudiants étaient dehors pour fumer une cigarette ou boire une bière. Ils sont vu arriver le groupe et ils ont prévenu les autres, » a raconté un autre membre de la revue à France Bleu.
« Tout est allé très vite et c’était d’une grande violence. Ils ont pris des chaises qui se trouvaient un peu partout sur les terrasses » témoigne une serveuse d’un établissement voisin. « J’ai eu très peur et je n’ai pas dormi de la nuit, » a-t-elle ajouté.
L’un des organisateurs de l’évènement, Stanislas Rigault, raconte ce que l’on voit sur les images:
Un appel à une mobilisation « antifasciste » avait été lancé sur Facebook un peu plus tôt sur la page « Comité de mobilisation Rennes 2 », un groupe d’étudiants de l’Université Rennes 2.
Les antifas auraient utilisé des bombes au poivre et jeté de l’ammoniaque sur un des participants qui fumait une cigarette à l’extérieur. « Il a reçu de l’ammoniaque dans l’œil. Dans un premier temps on a pensé que c’était de l’acide. L’étudiant a été conduit à l’hôpital et quand il est revenu il souffrait encore au niveau de la paupière et ce jeudi matin il voit encore flou, » explique un membre du journal.
Ce n’est pas la première fois ces dernières semaines que des étudiants d’extrême gauche utilisent la violence pour empêcher la tenue de conférences ou de rencontres. Le 12 novembre, l’ancien président François Hollande avait été empêché de donner une conférence à l’université de Lille.
Fin octobre, c’était un débat avec la philosophe Sylviane Agacinski à l’université de Bordeaux qui avait été annulé après des « menaces » de groupes féministes, LGBT+ et anti-patriarcat.
Selon Stanislas Rigault de l’Étudiant Libre, au micro de Boulevard Voltaire, on peut se demander de quel côté se trouve le fascisme quand des groupes armés et masqués utilisent la violence pour empêcher toute liberté d’expression qui ne soit pas leur propre idéologie.
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