Utiliser l’escalier en priorité, plutôt que l’ascenseur. C’est l’une des demandes faites par l’OPAC du Rhône, suite à la flambée des prix de l’énergie, la facture d’électricité de ce bailleur social ayant augmenté de 150% sur les derniers mois, rapporte TF1.
Les restrictions sont de rigueur en ces temps difficiles et il n’existe pas de petites économies. C’est la raison pour laquelle l’OPAC du Rhône, qui gère environ 26.000 logements dans tout le département, a décidé de mettre en place un plan de sobriété énergétique.
Un trajet en ascenseur coûte en moyenne 10 centimes d’euros
L’OPAC du Rhône invite donc les locataires à faire attention à l’éclairage dans les parties communes, ou encore à prioriser la montée des escaliers au lieu d’emprunter l’ascenseur, sachant qu’un trajet en ascenseur coûte en moyenne 10 centimes d’euros.
Les bailleurs sociaux, qui cherchent par tous les moyens à réduire les consommations d’énergie, souhaiteraient une extension du bouclier tarifaire sur l’électricité, et cela inclurait l’électricité utilisée pour les parties communes, autrement dit pour les ascenseurs et l’éclairage des cages d’escalier entres autres. Pour chaque immeuble, l’Opac du Rhône adapte par ailleurs les solutions, avec l’objectif d’atteindre une baisse globale de 20% de la consommation.
Dans un immeuble de Brignais (Rhône) – où dans les parties communes, le coût de l’électricité est passé de 7 à 18€ par logement et par mois – le bailleur a opté pour la réduction de l’éclairage, mentionne encore TF1. Une ampoule sur deux va être supprimée et le temps des minuteries sera réduit de trois minutes à une seule. Un habitant approuve cette initiative et suggère même qu’elle soit appliquée « nationalement ». D’autres en revanche, estiment que les économies réalisées grâce à ces mesures restrictives seront « minimes ».
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