En Rhône-Alpes, Emmanuelle Amar, directrice du Registre des malformations « Remera » a indiqué vendredi 19 octobre, être en passe d’être licenciée ainsi que 5 autres salariés.
Ainsi Le Remera a annoncé qu’il fermera ses portes le 31 décembre prochain. Le licenciement serait pour des raisons économiques, faute de prolongement de subventions de l’État. C’est le CHU de Lyon qui avance, depuis deux ans, les fonds nécessaires au fonctionnement du Registre, et ne peut continuer sans l’aide des autorités publiques.
Pour Emmanuelle Amar, la raison de ce licenciement est tout autre. La scientifique pense être sanctionnée pour avoir alerté depuis 2014 sur ces cas suspects de malformations à la naissance, notamment dans l’Ain.
La ministre de la santé Agnès Buzyn vient d’annoncer le lancement d’une autre enquête sur l’affaire des bébés nés sans bras. Il faudra attendre les résultats de cette nouvelle enquête pour connaître l’origine de ces malformations et l’avenir du Remera.
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Ain : explosion troublante de naissances de bébés sans bras ou sans main autour du même village
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