Vendredi 15 avril, dans un collège de Saint-Denis (en Seine-Saint-Denis), un élève de 4e a été placé en garde à vue après avoir porté plusieurs coups à une professeure qui lui demandait de quitter sa classe.
L’agression a eu lieu vendredi dernier dans la matinée, dans un collège de Saint-Denis : alors qu’une enseignante a demandé à un élève perturbateur de quitter la classe, ce dernier a refusé, le ton est monté, puis l’élève s’est levé avant d’asséner plusieurs coups à l’enseignante, a rapporté CNews. Ce sont les autres élèves qui ont été obligés de mettre fin à ses violences.
Alertés, les secours ont transporté la professeure à l’hôpital. Elle a par la suite déposé plainte et va désormais mieux, selon le rectorat, qui n’a pas donné plus de précisions sur ses blessures, a rapporté RTL. De son côté, l’élève, qui n’avait jusqu’à alors eu aucun problème de violence, a été placé en garde à vue.
Interrogés, certains enseignants de l’établissement ont déclaré : « Cet incident n’est en rien un phénomène isolé. Il est le symptôme d’une situation qui se dégrade dramatiquement ces dernières années, essentiellement en raison d’un manque de moyens et de personnels ».
Selon eux, le problème viendrait également du refus du rectorat de revoir le classement du collège : « Au lieu de cela, le rectorat prévoit une énième fermeture de classe pour la rentrée prochaine : les effectifs explosent. Certains collègues, absents depuis plus de 6 mois, ne sont toujours par remplacés : les élèves en pâtissent ».
Au final, la responsabilité de l’élève a évidemment été mise en cause et le collège envisage des sanctions à son encontre. En parallèle des suites judiciaires, l’adolescent devrait faire l’objet de mesures disciplinaires.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.