Lorsque l’on cherche la raison d’une maladie, elle trouve son origine dans l’accumulation de toxines, une carence en nutriments, un mauvais état d’esprit ou des mutations génétiques. En général, il s’agit d’une combinaison de ces trois facteurs.
Prendre le temps de comprendre d’où vient la souffrance et apprendre à y remédier peut s’avérer compliqué. Par où commencer ? Quels sont les examens à effectuer ? Comment savoir si on est vraiment en train rectifier le problème ?
Outre l’adoption d’un mode de vie sain (air, eau, nourriture, produits de soins personnels de qualité) et l’élimination des toxines accumulées, il convient de s’intéresser à la nutrition et à certaines des carences les plus courantes dans le monde d’aujourd’hui, d’en connaître les manifestations physiques et de savoir comment y remédier. Le fait de passer d’une carence à une quantité suffisante de nutriments peut considérablement améliorer la santé.
Pour ces raisons, on peut placer l’iode en haut de la liste des carences minérales à examiner, en particulier si on a tempérament anxieux ou déprimé, du mal à concevoir, une perte de cheveux, si on se sent léthargique, en cas de prise de poids.
L’importance de l’iode
L’iode est un minéral essentiel dont il faut disposer en quantité suffisante pour être en bonne santé. Il est surtout connu pour son rôle dans les hormones thyroïdiennes, mais il joue également un rôle important dans la régulation de la pression sanguine, de l’humeur, de la glycémie et du rythme cardiaque. Il contribue également à prévenir et à atténuer le cancer (notamment des seins, des ovaires, de l’utérus, de la prostate et de la glande thyroïde), l’hypothyroïdie (sous‑active), * l’hyperthyroïdie (hyperactive) et l’inflammation auto‑immune de la thyroïde (maladie de Hashimoto).
* N.B. : Les personnes atteintes d’hyperthyroïdie et d’inflammation auto‑immune peuvent être très sensibles à l’iode. Veuillez consulter un professionnel de la santé qualifié avant d’entreprendre tout régime de supplémentation en iode.
L’iode est également antibactérien, antiviral, antifongique et antiparasitaire, ce qui en fait un excellent moyen de prévention face aux troubles cités.
L’iode est également essentiel à la croissance et au développement normal. Une carence in utero et pendant la croissance peut entraîner un retard important du développement physique et mental. Les mêmes problèmes peuvent survenir en cas de carence congénitale non traitée en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Cela peut se manifester par des troubles tels qu’un retard de la croissance osseuse et de la puberté, l’infertilité, des difficultés cognitives et un goitre (hypertrophie de la glande thyroïde).
Si la glande thyroïde contient la plus forte concentration d’iode de l’organisme, les glandes salivaires, le cerveau, le liquide céphalo‑rachidien, la muqueuse gastrique, les seins, les ovaires et une partie de l’œil concentrent également l’iode. En cas de carence en iode, chacune de ces zones à forte concentration peut ne pas fonctionner correctement, ce qui ouvre la voie à l’apparition de maladies.
De tous les éléments connus à ce jour pour être essentiels à la santé humaine, l’iode est le plus incompris et le plus redouté. Pourtant, l’iode est le plus sûr de tous les oligo‑éléments essentiels, car c’est le seul qui peut être administré sans danger pendant de longues périodes à un grand nombre de patients, à raison de quantités quotidiennes pouvant atteindre 100 000 fois l’apport nutritionnel recommandé (ANR).
Il est important de noter que cette sécurité ne s’applique qu’aux formes inorganiques et non radioactives de l’iode. Certains médicaments contenant de l’iode organique sont très toxiques et leurs effets secondaires ont été imputés à l’iode inorganique, même si des études ont clairement montré que c’est la molécule entière qui est toxique, et non l’iode qui en est libéré.
Signes physiques de carence
Comment déterminer une carence en iode ? Eh bien, selon le Dr Brownstein auteur du livre « Iodine : Why You Need It, Why You Can’t Live Without It » [L’iode : pourquoi vous en avez besoin, pourquoi vous ne pouvez pas vivre sans elle, ndt.], 94,7 % des 500 patients qu’il a testés présentaient une carence en iode inorganique ! C’est certainement un signe suffisant pour nous inciter à examiner de plus près nos besoins actuels en iode.
Par ailleurs, certains d’entre nous ont peut-être été confrontés aux affections suivantes, pour lesquelles la carence en iode est un facteur important :
- – troubles thyroïdiens (hypothyroïdie et hyperthyroïdie) ;
- – maladie mammaire ;
- – production excessive de mucus ;
- – fatigue (souvent chronique) ;
- – baisse du métabolisme (difficulté à perdre du poids) ;
- – infertilité ;
- – troubles cognitifs ;
- – anxiété, dépression ou irritabilité ;
- – maladie fibrokystique du sein ;
- – hémorroïdes ;
- – maux de tête et migraines ;
- – chéloïdes ;
- – kystes ovariens ;
- – calculs du canal parotidien ;
- – cancers (sein, ovaire, thyroïde, prostate) ;
- – maladie de Lapeyronie ;
- – kystes sébacés.
Pour ceux qui sont concernés par une de ces pathologies, il y a de fortes chances qu’ils aient une carence en iode. Mais comment savoir si celle-ci est importante ?
Une vérification simple à faire chez soi
Le corps donne souvent d’excellents indices sur ce qui se passe à l’intérieur. Voici l’occasion de mettre à profit cet avantage :
S’examiner à domicile pour évaluer le taux d’iode :
- 1. Mettre une goutte de teinture d’iode inorganique sur l’intérieur du poignet au petit matin (la solution de Lugol à 5 % est fortement recommandée). Étaler la goutte d’iode pour qu’elle ait la taille d’un gros timbre-poste. Enlever l’excédent avec une éponge. Attention l’iode peut tacher et abîmer les habits ou les surfaces ;
- 2. Très important : noter l’heure de l’application.
Le degré de carence en iode du corps sera déterminé par la vitesse d’absorption du petit carré d’iode sur le poignet. En cas de carence, le corps absorbera rapidement l’iode (un peu comme une éponge sèche absorberait de l’eau). Les délais suivants donneront un meilleur aperçu :
- Le timbre commence à s’éclaircir après 24 heures – NIVEAUX ADÉQUATS
- Le timbre disparaît, ou presque, en 18 à 24 heures – DÉFICIENCE DOUCE
- Le timbre disparaît, ou presque, en 12-18 heures – DÉFICIT MODÉRÉ
- Le timbre disparaît, ou presque, en 6 à 12 heures – DÉFICIT GRAVE
- Le timbre disparaît, ou presque, en moins de 6 heures – DÉFICIT TRÈS SÉVÈRE
En cas de carence avérée, il faut envisager de compenser le niveau d’iode avec certains aliments et compléments.
* N.B. : Si vous prenez actuellement des médicaments pour remplacer l’iode, veuillez en parler à votre médecin avant d’augmenter votre consommation d’iode. Dans certains cas (comme ceux de l’hyperthyroïdie), une sensibilité à l’iode peut créer des effets secondaires désagréables lors de la prise de formes naturelles d’iode.
Que faire en cas de carence ?
En cas de carence en iode, il existe différentes options qui portent sur le mode de vie, l’alimentation et les compléments alimentaires. À mesure qu’on augmente sa consommation en iode, il faut répéter le test d’iode toutes les 2 à 4 semaines (plus la carence est grave, plus on peut attendre entre les tests). Pour les cas les plus sérieux, il peut falloir 3 à 6 mois (ou plus) de supplémentation pour normaliser son taux d’iode.
Pour ceux qui envisagent de normaliser leurs taux d’iode pour améliorer la santé de leur thyroïde, il est conseillé de lire cet article avant de commencer : 6 toxines qui menacent la thyroïde, afin d’éliminer tout dommage qui pourrait contrer les résultats, ce qui représente un enjeu tout aussi important que d’augmenter l’absorption d’iode.
Pour de meilleurs résultats, il faut adopter un mode de vie plus sain et une approche holistique. Les niveaux d’iode n’ont pas chuté uniquement en raison d’une absorption inadéquate via l’alimentation, mais aussi du fait de diverses toxines qui les ont exportés hors du corps. Adopter un mode de vie holistique est important.
Ensuite, il est vital de consommer des aliments qui sont riches en iode et qui apportent également d’autres nutriments synergiques pour faciliter l’absorption. Les aliments à considérer sont les suivants :
- – algues (varech, nori, kombu, etc.) ;
- – huîtres ;
- – œufs ;
- – canneberges (ou jus de canneberge pur) ;
- – yaourt ;
- – haricots blancs ;
- – fraises ;
- – poisson (sardines, saumon, morue, thon) ;
- – poitrine de dinde ;
- – pomme de terre au four ;
- – sel (le sel rose de l’Himalaya est le meilleur ‑ éviter le sel iodé).
Il est important de choisir des produits biologiques et de s’approvisionner en fruits de mer sauvages provenant d’eaux moins contaminées. Étant donné qu’il faut un certain temps pour augmenter le taux d’iode (parfois des années), on peut également envisager une supplémentation pour accélérer le processus.
Article original sur le site healingthebody.ca
Sources connexes :
http://drsircus.com/medicine/iodine/iodine‑dosages
http://hypothyroidmom.com/busting‑the‑iodine‑myths/
http://www.westonaprice.org/holistic‑healthcare/thyroid‑and‑homeopathic‑iodine/
http://www.mnwelldir.org/docs/nutrition/brownstein.htm
http://theheartysoul.com/iodine‑and‑thyroid‑test/
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