Un photojournaliste de l’Agence France-Presse (AFP) a partagé des photos d’un vieil homme chinois mort dans une rue de Wuhan peu de temps après la proclamation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’une urgence sanitaire mondiale au sujet de l’épidémie de coronavirus en Chine.
Hector Retamal a téléchargé le 30 janvier une série de photos montrant la sinistre réalité à laquelle sont confrontés les 11 millions d’habitants de Wuhan, une ville du centre de la Chine, qui est l’épicentre de la maladie.
Selon l’AFP, l’homme, portant un sac de courses en plastique dans une main, s’était effondré dans la rue devant un magasin de meubles fermé, non loin d’un hôpital.
Les journalistes ont déclaré que deux heures après leur arrivée sur les lieux, un véhicule blanc aux vitres noircies est arrivé pour évacuer le cadavre de la rue.
Le personnel médical et les policiers qui y ont participé étaient vêtus de combinaisons de protection intégrale.
Selon l’AFP, les journalistes n’ont pas été en mesure de déterminer si le nouveau coronavirus était la cause de la mort de cet homme.
Une femme se tenant à proximité leur a dit croire qu’il est mort du virus.
« C’est terrible », a-t-elle dit. « Ces jours-ci, beaucoup de gens sont morts. »
Les journalistes de l’AFP ont rapporté avoir été témoins de longues files d’attente dans les hôpitaux de Wuhan. Ils ont déclaré que certains patients leur ont dit avoir fait la queue pendant deux jours avant de pouvoir voir un médecin. Beaucoup ont apporté leur propre chaise pour l’attente afin de ne pas perdre leur place dans la file, a rapporté l’agence.
« Ils traitent leurs patients comme des ballons de football avec lesquels ils peuvent jouer », a déclaré un habitant de Wuhan, qui a demandé l’anonymat, au magazine de langue chinoise Lifeweek.
L’AFP a ensuite demandé aux autorités locales de Wuhan de lui fournir les détails de l’affaire, mais sa demande a été rejetée.
Au cours de la semaine dernière, certains médias sociaux chinois ont publié des mises en garde contre de telles scènes.
Cependant, une grande partie des vidéos sensibles a été rapidement supprimée par la censure chinoise, tandis que les internautes ont tenté de les récupérer dans la bataille numérique menée par le régime.
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