En janvier prochain, Allan Petre, un Français originaire de Seine-Saint-Denis, va intégrer les équipes de la NASA à l’âge de 23 ans pour une durée d’au moins 5 mois. Retour sur le parcours hors du commun de ce jeune homme qui a su croire en ses rêves.
« Je ne réalise toujours pas que j’ai été sélectionné à la NASA. » À l’âge de seulement 23 ans, Allan Petre s’apprête à rejoindre la prestigieuse agence fédérale en janvier 2024 pour une durée d’au moins cinq mois. Il travaillera au sein du Jet Propulsion Laboratory sur les prochaines missions qui auront pour objectif d’envoyer des sondes interplanétaires vers Vénus. Si le Français peut aujourd’hui prétendre à cette opportunité, c’est grâce à sa détermination sans faille.
Depuis son plus jeune âge, Allan rêve de travailler dans le domaine de l’espace. Toutefois, comme il le confie au Parisien, ses professeurs au lycée l’ont rapidement averti qu’il s’agissait d’un secteur « très sélectif et fermé ». Des paroles qui l’ont quelque peu découragé et qui ont poussé l’adolescent de 17 ans à se lancer dans des études de gestion et administration des entreprises.
Écouter son cœur
Si les études en GEA se sont « relativement bien » passées, il s’est aperçu que le secteur ne lui « correspondait pas ». Après avoir validé son année, Allan a fait le choix de la réorientation pour poursuivre son rêve. Armé d’une volonté de fer, il intègre un second DUT à Paris Nanterre Ville-d’Avray, en vue d’intégrer une école d’ingénieurs. Un DUT qu’il doit se payer lui-même.
« Mes parents avaient déménagé en Seine-et-Marne, j’avais deux heures de transport entre Marne-la-Vallée et Ville-d’Avray. C’était compliqué car je partais le matin à 6 heures, je rentrais à 20 heures ou 20h30 donc pour réviser, c’était difficile. D’autant que pour financer mes études, j’avais pris un contrat chez Hugo Boss à la Vallée Village, les samedis et dimanche », raconte-t-il au quotidien régional.
Une fois en école d’ingénieur, le jeune homme a eu la chance d’effectuer son alternance chez Ariane Groupe, ce qui lui a ouvert des opportunités aux États-Unis, à l’université de Floride, où il aura l’audace de contacter une chercheuse de la NASA. « Les occasions ne viennent pas toujours directement à nous, il faut se les créer », a-t-il affirmé au Parisien. Une parole d’or, puisque son initiative lui permet de rejoindre la NASA dès le mois de janvier prochain, comme l’a félicité le consulat de France à Boston, mercredi 22 novembre.
« Ne pas vivre avec des regrets »
Pour Allan Petre, sa réussite, il la doit à une capacité à « y aller un peu au culot », mais également à une volonté de ne « pas vivre avec des regrets ».
Comme l’explique Midi Libre, son parcours n’est pas passé inaperçu auprès d’Emmanuel Macron, qui a tenu à féliciter le jeune homme en lui envoyant un message privé sur LinkedIn. « Bravo pour ce parcours et cette persévérance. Vous êtes un exemple de la réussite à la française, preuve qu’il faut croire en ses rêves et que nos grandes écoles mènent à l’excellence. »
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