Alors que la France a entamé sa troisième semaine de confinement, un soldat du feu exerçant dans le département de l’Essonne alerte sur le non-respect des mesures sanitaires dans plusieurs cités.
Interrogé sur RMC dans la soirée du mercredi 1er avril, un pompier adjudant-chef dans l’Essonne ayant préféré garder l’anonymat a affirmé que « certaines personnes » ne respectaient pas le confinement décrété par le gouvernement pour enrayer la propagation du virus du PCC dans l’Hexagone.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
« De manière générale, il faut quand même signaler qu’il est respecté. Il faut être objectif. Mais on constate que certaines personnes ne le respectent pas, et nous ne sommes pas étonnés. Comment peut-on demander à des personnes qui ne respectent rien tout au long de l’année de respecter le confinement ? » commence le soldat du feu.
« On a vu un décalage au début, lorsque le confinement a été de mise. On a vu, dans certaines cités, beaucoup de gens, beaucoup d’enfants sortir. Ensuite, il y a eu une diminution. Les gens ont pris la mesure du problème et de la crise. Mais les personnes qui ne respectent rien, celles qui exercent un commerce, disons pas ‘officiel’, sont toujours dehors », ajoute-t-il.
« Je ne sais pas exactement ce qu’ils font, mais en tout cas, le commerce fonctionne bien », poursuit le pompier, en laissant entendre qu’il fait notamment référence au trafic de stupéfiant. « Ces personnes ne respectent rien », renchérit l’adjudant-chef.
« La crise actuelle permet à tout le monde de savoir ce que l’on vit tout au long de l’année »
Si les forces de police sont régulièrement témoins de ces infractions au cours de leurs patrouilles et peuvent également exploiter les bandes des caméras de vidéosurveillance pour identifier celles et ceux qui enfreignent les mesures sanitaires en vigueur, le pompier interrogé par RMC estime que l’amende de 135 euros pour non-respect du confinement n’a aucun effet dissuasif sur les contrevenants.
« Comment verbaliser une personne qui n’est pas solvable ? » se demande le soldat du feu. « Ces personnes-là le savent et le leur disent », ajoute-t-il.
« La crise actuelle permet à tout le monde de savoir ce que l’on vit tout au long de l’année. Ces gens ne respectent rien, ils nous font subir leurs méfaits tout au long de l’année », poursuit le pompier.
Questionné sur l’opportunité de faire intervenir l’armée pour faire respecter les mesures de confinement dans les quartiers réputés « difficiles », l’adjudant-chef a expliqué qu’il n’était pas convaincu de l’efficacité d’une telle initiative.
« Je ne suis pas sûr que faire intervenir l’armée soit une solution. Avec quels moyens ? Pour quel but ? Et surtout, qu’est-ce que l’on risque ? Car nous ne voulons pas revivre ce qui s’est passé en 2005 », conclut le pompier essonnien en faisant référence aux émeutes ayant éclaté dans plusieurs banlieues à la suite de la mort de deux adolescents qui cherchaient à échapper à la police.
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