Les pieuvres sont des prédateurs polyvalents ; ce que leur corps mouvant et sans os et leurs huit bras peuvent faire peut vous surprendre. Ce sont aussi des chasseurs incroyablement furtifs qui peuvent tendre des embuscades à leurs proies, semblant venir de nulle part et disparaître tout aussi rapidement.
Demandez à Porsche Indrisie, qui se promenait sur les mares rocheuses de Smiths Beach, à Yallingup, sur la côte ouest de l’Australie. Bien sûr, les mares résiduelles constituent un écosystème diversifié de la vie marine avec une grande variété d’espèces ; il se trouve qu’elle filmait avec son téléphone quand un spectacle s’est produit.
« Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant. Je filmais sans but, mais ce que j’ai filmé a fini par être parfaitement synchronisé », a déclaré Indrisie au National Geographic.
Un crabe solitaire est apparu dans le plan, devant Porsche, qui ne semblait pas si alarmé par sa présence alors qu’elle s’en approchait, évitant soigneusement les mares d’eau éparpillées sur la rive rocheuse. Ce qui s’en est suivi a été une grande surprise pour Porsche et, apparemment, pour le crabe également.
Comme un éclair pourpre, une petite masse caoutchouteuse est sortie de l’une des mares d’eau et s’st emprise du crabe, et ils glissèrent tous les deux momentanément hors de vue derrière un rocher.
Porsche sursauta quand elle réalisa ce qui venait de se passer : c’était une pieuvre qui venait d’attraper un crabe. Elle cria à son compagnon, comme pour l’inviter à venir voir : « C’est une pieuvre qui mange un crabe ! » Continuant à filmer, Porsche sauta sur les rochers pour avoir une meilleure vue. Elle a capturé toute la scène alors que la pieuvre violette enroulait ses bras autour du crustacé, se battant pour le traîner dans une tombe pleine d’eau pour le dîner.
En un rien de temps, la pieuvre avait ramené le crabe dans la mare et sous un beau rocher ombragé.
« Çà alors », s’exclama Porsche en admiration.
Les poulpes sont en fait des prédateurs très furtifs, capables de se cacher et même de changer de forme et de couleur pour se fondre dans leur environnement ; ils peuvent s’approcher lentement de leur proie avant de la happer soudainement. Ensuite, ils enveloppent, mordent et injectent des neurotoxines dans leurs proies, comme Roger Hanlon du laboratoire de biologie marine l’a dit au National Geographic.
Cette sorte d’embuscade à la façon amphibienne est typique de l’espèce. Selon M. Hanlon, les pieuvres peuvent fonctionner aussi bien sur terre que dans l’eau – tant que leurs branchies restent humides, elles peuvent durer « une minute ou deux ».
« Le problème lorsqu’elles traversent des matériaux secs, c’est que leurs ventouses ne peuvent pas le supporter. Par contre, autour des mares résiduelles comme celle-ci, elles sont OK. »
« Certaines espèces de pieuvres en font leur habitat principal, de sorte qu’elles sont adaptées pour rester dans les mares d’eau de mer et faire de très courtes incursions hors de l’eau », dit-il.
« L’agressivité à l’état pur est impressionnante, même pour des céphalopodes », a-t-il ajouté.
Pourtant, ces chasseurs rusés doivent être rapides sur la terre ferme ; les goélands sont toujours à l’affût d’une bouchée savoureuse à huit bras. On aurait dit que celle-ci s’en est tirée avec un goûter savoureux à offrir – le dîner de crabe est typiquement leur plat préféré – permettant aussi à Porsche de capturer cette foudroyante embuscade à la caméra.
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