Dans sa première interview depuis son expulsion de l’Open d’Australie, Novak Djokovic confirme à la BBC qu’il refuse le vaccin contre le Covid-19 – causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) – même s’il doit abandonner Roland-Garros et Wimbledon.
Ce refus de se faire vacciner lui a fait manquer en janvier l’Open d’Australie, d’où Novak Djokovic a été expulsé, laissant la porte ouverte à Rafael Nadal. L’Espagnol en a profité pour porter à 21 le record de titres du Grand Chelem chez les hommes, soit un de mieux que Novak Djokovic et Roger Federer.
Et cette position devrait, en l’état actuel de la politique sanitaire française, lui faire manquer Roland-Garros (22 mai-5 juin).
« Les principes de prise de décision concernant mon corps sont plus importants que n’importe quel titre. J’essaie d’être en accord avec mon corps autant que je le peux », précise-t-il le 15 février dans un interview à la BBC.
« Si c’est le prix à payer, je l’accepte »
À la question de savoir s’il pourra disputer Roland-Garros et Wimbledon, le N.1 mondial a répondu : « Si c’est le prix à payer, je l’accepte ».
Novak Djokovic a expliqué que sa position n’était pas celle d’un « antivax », mais celle d’un athlète qui prend en compte tous les facteurs pour s’assurer la meilleure condition physique possible, y compris en matière de « bien-être, de santé et de nutrition ».
Pour autant, le Serbe insiste ne pas être « contre la vaccination » par principe, en soulignant qu’il avait été lui-même vacciné dans son enfance. « Je comprends que tout le monde soit en train de faire de gros efforts pour faire face au virus, et en voir bientôt, espérons-le, rapidement la fin », affirme-t-il à la télévision britannique.
Il assure rester « ouvert » lui-même à une vaccination contre le Covid-19 à l’avenir. Mais pas pour battre des records au tennis.
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