C’est l’odeur pestilentielle qui s’échappait de l’appartement qui a fini par pousser les voisins à prévenir la police.
Au début du mois de mars, plusieurs habitants de l’immeuble de 14 étages situé au 29, rue Louis Bertrand à Ivry ont remarqué une drôle d’odeur dans les escaliers du bâtiment.
« J’ai d’abord pensé que quelqu’un avait pissé ou chié dans l’ascenseur. C’est courant ici. Mais ça venait d’ailleurs : c’est quand je rentrais dans l’ascenseur que ça sentait meilleur », a expliqué Hunald, une résidente de l’immeuble, dans les colonnes du Parisien.
Les jours ont passé et l’odeur s’est faite plus prégnante. « C’était tellement fort… Vous ne pouvez pas vous imaginer. Je me suis dit qu’il fallait prévenir le gardien », poursuit Hunald.
Le mardi 10 mars, des policiers et des pompiers se sont présentés afin d’en savoir davantage. Après avoir identifié un appartement du 6e étage d’où semblaient s’échapper les effluves malodorants, ils ont fracturé la porte d’entrée pour inspecter le logement.
À l’intérieur, ils découvrent avec stupeur le cadavre d’un homme en état de décomposition avancée. En menant une enquête de voisinage, les policiers apprennent bientôt qu’une violente dispute a éclaté dans le logement une quinzaine de jours auparavant.
La police judiciaire du Val-de-Marne saisie de l’enquête
Plusieurs témoignages mènent les enquêteurs sur la piste du frère de la victime. Vers 21 heures, un individu dont le signalement correspond à celui fourni aux enquêteurs est aperçu à proximité de l’immeuble.
En avisant les policiers, l’homme de 54 ans tente de prendre la fuite avant d’être rattrapé. Les agents confirment qu’il s’agit bien du frère de la victime et placent le quinquagénaire en garde à vue. Selon les journalistes du Parisien, il serait atteint de schizophrénie.
Une enquête a été ouverte et le service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne a été saisi. Les enquêteurs devront désormais déterminer les causes de la mort de la victime et le rôle exact joué par son frère, soupçonné d’avoir cohabité avec le cadavre pendant plus de dix jours.
Choquée par la découverte du cadavre, Hunald précise qu’elle n’a jamais relevé quoi que ce soit d’anormal ni constaté de comportement étrange chez son voisin, qu’elle ne fréquentait d’ailleurs pas.
Au lendemain de l’intervention de la police, l’odeur de putréfaction aux alentours de l’appartement du 6e étage était toujours irrespirable. « C’est dingue, la femme de ménage à beau tout nettoyer depuis ce matin, ça reste, comme si c’était en nous », conclut Hunald.
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