Ici, tout le monde la connaît et elle est la doyenne des commerçants de Metz. Marianne Walas, alias « Mamie vélo », a 93 ans mais elle continue d’ouvrir sa boutique, une véritable institution en Lorraine. Tout a commencé par une histoire d’amour, qui continue encore aujourd’hui malgré le fait que son mari soit décédé depuis quarante ans.
C’est par amour pour son mari, décédé il y a quarante ans, que Mamie vélo continue d’ouvrir son magasin tous les jours. « Je lui ai promis dans son lit de mort », raconte Marianne Walas à la caméra de France 2. « J’ai dit : ‘Simon, je ferai tout pour garder la boutique. Tu peux être tranquille’. »
Dans cette boutique où le temps semble s’être arrêté, il règne une atmosphère chaleureuse, bien loin de celles des grandes surfaces. Les clients viennent pour cette ambiance et la bienveillance de mamie Walas, qui les traite comme s’ils étaient des membres de sa famille. Ils viennent aussi pour autre chose : ici, loin de l’obsolescence programmée, on trouve de tout pour réparer son vélo, même des pièces qui ne se font plus.
Fuir la Pologne
C’est en 1934 que Simon Walas, un Polonais passionné de vélo qui avait fui son pays avec son père, a ouvert sa petite échoppe, rapporte le journal local La Semaine. La jeune Marianne a de son côté été déportée depuis sa Pologne natale alors qu’elle n’avait que 13 ans.
« Je n’avais pas d’affection. C’était rare que j’aie un bisou », se souvient avec émotion la nonagénaire dans un reportage de Neo. « Je me suis débrouillée toute seule comme une grande. »
Encore amoureuse
C’est après la guerre que Marianne a rencontré son futur mari, qu’elle trouvait très beau. Elle s’arrangeait pour avoir besoin de réparations sur son vélo ou encore elle dégonflait ses pneus pour avoir une excuse afin d’aller le voir. Jusqu’au jour où, à son plus grand bonheur, celui qu’elle considère encore aujourd’hui comme « le bon Dieu » l’a épousée.
« Dans la vie, il faut être patient et gentil. On arrive à tout », assure celle qui avoue être encore amoureuse de son mari, quarante ans après le décès de celui-ci.
« J’aime le magasin, j’aime mon mari, j’ai des souvenirs ici. Je revois quand il ouvrait la porte », raconte Mamie vélo, qui a réussi à tenir la promesse qu’elle avait fait à son beau Simon grâce à l’aide de sa fille Simone, maintenant âgée de 76 ans. « Elle m’a demandée si je pouvais l’aider à tenir le magasin pendant cinq ans. Aujourd’hui, ça fait 40 ans ! Elle a réussi à m’avoir ! », s’amuse la septuagénaire.
« Parfois elle n’est pas trop en forme », remarque Simone. « C’est normal à son âge. Et de venir au magasin, pof, c’est comme un coup de booster. »
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