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Un matador a suscité l’indignation lorsqu’il a essuyé les « larmes » d’un taureau avant de l’achever.
La corrida a eu lieu lors de la Feria de Sevilla (Foire de Séville), en Espagne, le 10 mai, a rapporté Newsweek, citant les médias locaux. Des internautes ont exprimé leur indignation face à cette décision.
« Morante de la Puebla sortit un mouchoir de sa poche pour sécher les larmes du taureau qu’il avait torturé pendant une demi-heure. Cela frise la psychopathie, c’est du sadisme maladif », a écrit un internaute au sujet de la vidéo.
Selon le Daily Mail, le matador était identifié comme Morante de la Puebla. Dans la vidéo, on le voit sortir un mouchoir avec sa main.
Le taureau est vu avec quatre épées piquées dans le dos avant que M. Puebla ne le tue.
Malgré les condamnations exprimées sur les médias sociaux, les partisans de la corrida ont déclaré que le fait d’essuyer le visage du taureau était un acte de respect pour l’animal, a rapporté le Mail. Les fans affirment que d’autres toréadors ont fait la même chose dans le passé.
L’internaute Raphael J. Cortes a écrit : « Les ‘antis’ déforment tout. Je ne vais pas me priver de partager des choses intéressantes sur le web (…) Ce détail de Morante a retenu mon attention et je l’ai partagé », rapporte Newsweek.
Les partisans de la tauromachie soutiennent que les corridas sont des événements culturels qui doivent être préservés, alors que certains groupes de défense des animaux affirment que cette pratique est cruelle.
Qu’advient-il des taureaux après le combat ?
Une fois que le matador a tué le taureau, que se passe-t-il ensuite ?
Selon le site web d’actualités scientifiques Live Science, à la fin de la corrida une équipe de chevaux ou de mules est emmenée et tire l’animal mort hors du ring. Parfois, le taureau est gracié s’il a fait preuve d’une grande habileté.
« Après que le matador a tué le taureau, il est envoyé à l’abattoir. Sa viande est ensuite vendue pour la consommation humaine, selon diverses sources, dont Martin DeSuisse, fondateur de l’OSBL Aficionados International, vouée à l’éducation du public anglophone sur la corrida espagnole », peut-on lire sur le site web.
« La viande est prisée par les amateurs de bio », a déclaré M. DeSuisse. « Ces animaux sont élevés dans des conditions presque sauvages, même s’ils sont, par définition, d’une certaine manière, des animaux domestiqués », a noté M. DeSuisse. « Ils grandissent avec très peu d’intervention humaine, en un sens, donc la viande est également biologique, pour autant que de la viande puisse l’être. »
Paul D. Thacker, écrivain culinaire, a décrit la viande de taureau.
« La viande de taureau a un goût sauvage, explique Javier, parce que le taureau meurt dans la fièvre du combat », écrit Paul D. Thacker, selon LiveScience. « Dans ses boucheries, [Zabalza] vend de la viande de taureau moins chère que le boeuf ordinaire, parce qu’elle est trop maigre et ne convient qu’au ragoût », ajoute-t-il.
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