Le groupe de sensibilisation Judicial Watch a déclaré qu’une centaine de terroristes d’ISIS avaient été appréhendés au Guatemala alors qu’un groupe de marche d’Amérique centrale, qui comprend des migrants guatémaltèques et honduriens, se dirigeait vers la frontière américaine.
Le groupe de marche de plusieurs milliers de personnes s’est rendu du Honduras au Guatemala le 15 octobre avant de s’arrêter près de la frontière.
The Associated Press a rapporté le 19 octobre que le groupe de marche a fait demi-tour lorsqu’il est arrivé à la frontière Mexique-Guatemala. Les migrants du groupe ont commencé à chanter que « d’une manière ou d’une autre, nous allons passer ». Les migrants chantaient aussi : « Nous ne sommes pas des contrebandiers, nous sommes des immigrants. » Ils se sont arrêtés à environ deux pâtés de maisons de la frontière avant de faire demi-tour et ont dit qu’ils attendraient encore une heure ou deux, a rapporté AP.
Judicial Watch a noté le 18 octobre que le président guatémaltèque Jimmy Morales « l’a confirmé lors d’une récente conférence sur la sécurité à laquelle ont assisté le vice-président Mike Pence et le secrétaire d’État Mike Pompeo des États-Unis ainsi que les présidents du Honduras et du Salvador et d’autres dignitaires latino-américains. Jimmy Morales a déclaré que son administration a capturé ‘près de 100 personnes complètement impliquées dans des activités terroristes, avec ISIS, et nous les avons non seulement détenues sur notre territoire, mais elles ont été déportées dans leur pays d’origine’. »
Judicial Watch n’a pas dit que les membres d’ISIS étaient parmi les personnes qui voyageaient dans le groupe de marche vers le nord.
Certains des terroristes étaient des Syriens qui ont été pris avec de faux documents, a déclaré le chef du renseignement du Guatemala, selon le rapport.
Selon Judicial Watch, au cours de ces années passées, un terroriste « aurait pu facilement passer en considérant que les mineurs, les enfants illégalement immigrés et non accompagnés, nommés Unaccompanied Alien Children (UAC), n’étaient pas correctement contrôlés et que certains se sont révélés être des membres de gangs violents qui ont commis des crimes odieux dans leur pays adopté. »
Il a ajouté que les actions des membres du gang MS-13 ont été encouragées à la suite du grand nombre d’UAC qui traversaient la frontière sous l’administration Obama. « À l’époque, plus de 60 000 UAC – dont beaucoup avaient des antécédents criminels – avaient fait irruption aux États-Unis en l’espace de quelques mois. Des dizaines de milliers d’autres ont fini par se rendre dans le Nord », a-t-il dit.
Le président Donald Trump a menacé de fermer la frontière entre les États-Unis et le Mexique si les autorités du Mexique et des pays d’Amérique centrale ne parviennent pas à arrêter le groupe de marche, qui compte environ 3 000 à 4 000 personnes.
Réponse du président des États-Unis
« Je dois, dans les termes les plus forts, demander au Mexique de mettre fin à cet assaut – et s’ils n’y parviennent pas, je vais appeler l’armée américaine et fermer notre frontière sud », a déclaré M. Trump cette semaine sur Twitter. Il a ajouté : « L’assaut contre notre pays à notre frontière sud, y compris les éléments criminels et les drogues qui affluent, est beaucoup plus important pour moi, en tant que président, que le commerce ou l’USMCA. »
Selon les médias, le Mexique a envoyé des policiers supplémentaires à sa frontière sud du Guatemala. Des responsables mexicains ont déclaré que les Honduriens étaient déjà arrivés là-bas, a rapporté CBS.
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