Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a été contraint de quitter le cortège de tête avant que la manifestation syndicale parisienne du 1er mai s’ébranle, après avoir été pris à partie par des radicaux, a constaté un journaliste de l’AFP.
Interrogé par téléphone par l’AFP pour savoir s’il avait quitté définitivement la manifestation, le numéro un de la CGT a répondu par SMS: « non, je suis juste un peu en retrait ».
Selon un militant CGT également témoin de la scène à Montparnasse, juste avant de partir, le leader syndical s’était retrouvé coincé dans des affrontements entre des « black blocs » et des forces de l’ordre. Lorsqu’il s’est replié vers une rue adjacente, il a essuyé des jets de bouteilles « par un groupe d’individus », selon ce témoin.
Ici, on manifeste pour l’Université, pour le service public… Philippe Martinez a été évacué. #1erMai pic.twitter.com/sGMNY68GFB
— Wladimir Garcin-Berson (@vladogb) 1 mai 2019
Juste avant de partir, Philippe Martinez s’était réjoui auprès du journaliste de l’AFP sur place de la forte mobilisation à Paris, où le défilé devait partir à partir 14H30 de Montparnasse vers place d’Italie.
M. Martinez a toutefois critiqué la présence d’« individus qui ne sont pas là pour manifester et empêchent la manifestation de se tenir ». « Ce n’est pas très agréable de se faire gazer », a-t-il encore dit.
Epochtimes.fr avec AFP
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