À partir de mercredi, date d’activation officielle des fréquences retenue par le régulateur des télécoms, le logo 5G pourra théoriquement s’afficher sur l’écran des smartphones des Français, à l’instar d’une grande majorité de leurs principaux voisins européens.
À condition toutefois de détenir un terminal de dernière génération avec un abonnement dédié, et surtout d’habiter dans une zone couverte par le nouveau réseau.
La nouvelle génération de réseau mobile va donc devenir une réalité en France, malgré un climat de défiance persistant. Le service 5G n’est disponible pour l’instant que dans les zones où les opérateurs ont installé des antennes adaptées lors de la phase d’expérimentation.
Selon les dernières données publiques, l’Agence nationale des fréquences en avait dénombré un peu moins de 500 dans les neuf villes tests choisies : Paris (116), Marseille (95), Lille (89), Nantes (55), Montpellier (54), Lyon (24), Toulouse (22), Bordeaux (19) et Rouen (5).
Les opérateurs ont versé 2,789 milliards d’euros à l’État
Selon les obligations de déploiement fixées par l’Autorité de Régulation des Télécoms (ARCEP), chaque opérateur devra implanter 3000 nouveaux pylônes d’ici à 2022, puis atteindre 8000 en 2024 et enfin 10 500 en 2025. Seuls Orange et Bouygues Telecom ont pour l’instant communiqué leurs offres commerciales à destination du grand public. De quoi rendre très prudents les opérateurs, qui ont versé 2,789 milliards d’euros à l’État pour s’offrir les fréquences 5G, quant à un décollage commercial avant les fêtes de fin d’année.
En janvier 2018 ont débuté les premiers tests de déploiement 5G grandeur nature dans plusieurs villes pilotes en France avec les opérateurs Orange, Bouygues Telecom, Free et SFR. Au 1er avril 2020, l’ARCEP a autorisé 462 antennes 5G pour des expérimentations.
Un moratoire au printemps à Lille
Reste que la 5G continue d’inquiéter une partie de l’opinion, méfiante sur les effets sanitaires et environnementaux des ondes électromagnétiques. Plusieurs maires écologistes ou de gauche de grandes villes, notamment à Lille, ont déjà déclaré être en faveur d’un moratoire jusqu’à la publication prévue au printemps 2021 d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Le réseau mobile 5G utilisera trois bandes de fréquences à savoir la bande 700 MHz déjà utilisée par plusieurs opérateurs pour le réseau 4G et les nouvelles bandes 3,5 GHz et 26 GHz qui sont plus hautes dans la radio-fréquence.
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