EUROPE

Plus de la moitié des bébés à Londres ont des mères nées à l’étranger, selon un rapport

août 15, 2021 5:46, Last Updated: août 15, 2021 5:46
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Selon un rapport de Migration Watch, dans certaines des plus grandes villes britanniques, dont Londres, Manchester et Oxford, plus de la moitié des enfants naissent désormais de mères d’origine étrangère.

Au cours des cinquante dernières années, la proportion d’enfants nés de mères non-britanniques a plus que doublé, selon une analyse des données officielles citée par un organisme de surveillance de l’immigration.

Migration Watch, qui plaide souvent en faveur d’une réduction des niveaux d’immigration, a déclaré que, dans les zones urbaines, l’ « hyperdiversité » pourrait engendrer des divisions dans la société. Les tendances à la ségrégation spontanée de communautés aux valeurs différentes sont déjà marquées.

Dans un communiqué, Alp Mehmet, président de Migration Watch UK, a déclaré : « L’évolution rapide de la nature de nos villes pose de sérieux risques pour l’intégration et sera une réelle préoccupation pour beaucoup de personnes dans ce pays. Cette situation n’est pas inévitable. Nous pouvons et devons réduire très substantiellement l’ampleur de l’immigration si l’on veut préserver l’harmonie sociale. Nous ferons des propositions pour y parvenir. »

Selon le rapport, « l’effet de cette immigration soutenue et de grande ampleur sur nos villes – qui sont la destination initiale de la plupart des migrants – a été d’autant plus important que l’âge des arrivants est plus bas et que les taux de natalité sont plus élevés pour certains groupes. »

À Londres, 57 % des enfants sont désormais nés de mères qui ne sont pas issues du Royaume-Uni, selon les données du rapport.

La proportion la plus élevée se trouve à Slough (62 %), suivie de Luton (58 %), Cambridge (57 %) et Leicester (56 %). À Birmingham, la deuxième ville la plus importante, ce chiffre était de 42 %.

Le rapport indique qu’au cours des 20 dernières années, 84 % de la croissance démographique du Royaume-Uni est due à l’immigration. L’impact étant inégal, il a été plus beaucoup plus prononcé dans les villes et les agglomérations.

Depuis 1970, en Angleterre et au Pays de Galles, la part des naissances de mères non nées au Royaume-Uni a plus que doublé, passant de 12 à 29 %, selon Migration Watch.

Le rapport ne mentionne pas les niveaux d’immigration illégale. Il n’existe pas de données officielles sur les niveaux d’immigration « illégale » au Royaume-Uni.

Un rapport de la London School of Economics de 2007 (pdf) estime à 533 000 le nombre de migrants « irréguliers » vivant au Royaume-Uni, soit un peu moins de 1 % de la population.

Selon le ministère de l’Intérieur, l’année dernière, lorsque la migration a chuté en raison des restrictions liées à la pandémie, les « entrées illégales connues » représentaient environ 16 000 personnes.

Simon Veazey est un journaliste basé au Royaume-Uni qui travaille pour Epoch Times depuis 2006 sur différents sujets, allant de la couverture approfondie de la politique britannique et européenne à la rédaction d’articles en ligne sur l’actualité.

 

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