Vendredi 13 octobre, l’école juive de l’Heder KLC (Kehila Lechem Chamaïm), située dans le VIe arrondissement de Marseille a été taguée d’une inscription haineuse envers la police: « 1 flic, 1 balle ».
Quand la haine de la police vient s’ajouter à l’antisémitisme…
Le 11 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait déployer 10.000 policiers dans les « 500 lieux où les Français de confession juive ont l’habitude d’aller ». Ecoles de confession juive et synagogues font donc l’objet d’une protection rapprochée de la part de la police.
Ces lieux « sont désormais protégés par 10 000 policiers et gendarmes, et je crois que c’est très important que tous les Français de confession juive sachent qu’ils sont protégés, quel que soit le coin du territoire national, ici en banlieue parisienne comme, bien sûr, partout en France », a ainsi souligné le ministre de l’Intérieur.
« Un appel au meurtre de policiers »
Seulement, à Marseille, des tags haineux visant précisément ces policiers ont été découverts sur le portail d’une école de confession juive, reporte Boulevard Voltaire.
« »1 flic, 1 balle »: cette inscription avait été vue pour la première fois le 23 septembre dernier lors d’une manifestation contre « les violences policières » à Besançon. Le préfet du Doubs, Jean-François Colombet, puis Anne Vignot, la maire EELV de Besançon, s’étaient élevés contre ce « slogan », qualifié de « scandaleux et inqualifiable » par le préfet. Celui-ci avait considéré cette inscription comme « un appel au meurtre de policiers » et une enquête avait été ouverte au commissariat de Besançon.
Alors, que comprendre lorsque cette inscription haineuse refait surface devant une école juive à Marseille? Le Hamas avaient appelé à faire du 13 octobre une « journée de la colère », exhortant leurs partisans à manifester et à attaquer les Israéliens et les Juifs.
Dans la cité phocéenne, 180 légionnaires sont venus renforcer la sécurité devant les écoles et lieux de culte de confession juive, une présence policière attendue depuis fort longtemps. « On la demandait depuis un moment et il a fallu qu’il y ait une catastrophe pour qu’il y ait la police pour nous protéger », constate une mère de famille interrogée par France 2 devant une école juive.
Au-delà des menaces et de la vigilance qui reste de mise pour chacun, la présence policière devant ces établissements constitue donc un soulagement pour beaucoup de familles.
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