Plus de 2.000 « gilets jaunes » manifestaient samedi à Montpellier, selon la préfecture, dans une atmosphère très tendue entre manifestants et forces de l’ordre, a constaté une journaliste de l’AFP.
Les manifestants répondaient à un appel national à défiler à Montpellier, pour l’acte 30 du mouvement né en novembre.
Ils sont déjà plus de 300 manifestants sur la place de la Comédie pour cet acte XXX des « gilets jaunes » #Montpellier https://t.co/xcN7tDjVvD pic.twitter.com/GGXkM6TZs7
— Midi Libre Montpellier (@MLMontpellier) 8 juin 2019
Dès midi, des centaines de personnes se sont rassemblées place de la Comédie, en plein centre de Montpellier, derrière une banderole « Résistance, nous sommes du bon côté de l’Histoire ».
A peine le cortège s’est-il ébranlé, la situation s’est tendue, et les forces de l’ordre, en nombre, ont fait usage de gaz lacrymogènes en pleine rue commerçante, pour empêcher les manifestants de gagner la préfecture. Beaucoup parmi eux portaient des masques et criaient « dictature ! ».
⚡️#Montpellier [34] – #Acte30⚡️
Le « Ministère des Affaires Étrangères » distribue des passeports #Benalla à Montpellier.
???? via @lemouvementinfo #ActeXXX#GiletsJaunes #Hérault #8Juinpic.twitter.com/ZGHBUN9TGp— Gilets Jaunes Paris #Acte30✊ (@GiletsJaunesGo) 8 juin 2019
Malgré l’appel de la préfecture à fermer les commerces, la plupart des magasins et des restaurants étaient ouverts, a constaté l’AFP. Des vigiles qui montaient la garde devant les commerces se faisaient traiter de « collabos ».
Depuis le début du mouvement, Montpellier est une « place forte » des « gilets jaunes », dans laquelle les manifestations dégénèrent souvent et donnent lieu à de nombreuses interpellations.
Avec AFP
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