Le Forum économique mondial (FEM) organise de nouveau son sommet annuel de Davos en Suisse. Pour les plus influents et les plus fortunés du monde, c’est LE lieu où se réunir, faire connaissance, échanger des idées d’investissement, dévaler les pistes de ski et boire du champagne.
Du moins, c’est ce que je pensais. Mais le FEM c’est bien plus que cela. Selon toute apparence, il s’agit de l’organisation la plus influente, voire la plus puissante, du monde. Elle est dirigée par Klaus Schwab, un homme de 84 ans qui, dans la plupart des cas, serait plus à l’aise sur un terrain de golf, voire dans une maison de retraite, qu’à la tête de cette organisation à l’influence indéniablement démesurée.
Le FEM : une force motrice dans le monde
Le FEM a été fondé par Klaus Schwab en 1971, et l’adhésion au FEM, ainsi que la réunion annuelle de Davos, attirent les industriels habituels, les magnats de la technologie, les penseurs, les scientifiques, les ingénieurs sociaux et figures financières, politiques et religieuses mondiales. Des personnalités culturelles, tels que Bono du groupe U2 et le pasteur de la méga‑église Rick Warren, ont également été mis en avant.
Il s’avère qu’il y a de bonnes raisons à cela. Réunir en un même lieu l’élite façonnant la politique, l’économie et les perceptions culturelles pour décider de la manière de transformer fondamentalement le monde, sans se soucier réellement de l’impact sur des milliards de personnes, est assez efficace.
Comme nous le savons maintenant, le FEM est devenu une force motrice dans le monde. Le Grand Reset est une idée du FEM, et plus précisément elle est sortie de l’esprit de Klaus Schwab. Elle a été conçue il y a plus de dix ans, mais la pandémie de Covid‑19 en a été le catalyseur.
Pandémie et changement climatique : les prétentions à la tyrannie du Grand Reset
Une urgence médicale mondiale, telle que la pandémie, a permis de légitimer à court terme le fait qu’on prive les populations de leurs droits. La prétendue urgence liée au changement climatique fournit l’argument politique nécessaire pour poursuivre ces mesures sur le long terme et en justifier de nouvelles.
L’objectif du Grand Reset, tel qu’exprimé sur le site du FEM, est de restructurer le monde en une dictature dirigée par les élites (voir la vidéo publicitaire ici). Ce grand plan prévoit l’élimination des États‑nations souverains et des frontières, ainsi que la suppression de la propriété et même des droits de l’homme pour le reste d’entre nous.
Il n’est pas surprenant que le FEM soit associé à BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde. Tous deux partagent une vision commune du capitalisme participatif qui limite à l’élite l’accès au pouvoir et à la richesse des entreprises et des investissements. En d’autres termes, l’adoption du modèle économique chinois, avec une classe ultra‑fortunée au sommet et une vaste classe ouvrière en bas de l’échelle aux moyens de subsistance très limités.
Le Grand Reset implique également de changer les êtres humains, c’est-à-dire chacun d’entre nous. La cohorte de Klaus Schwab au FEM, comprends le professeur et auteur Yuval Noah Harari, qui a déclaré publiquement que le libre-arbitre chez les êtres humains « est terminé » et que les humains ne sont que des « animaux piratables » à contrôler par des implants numériques ou des nanopuces. Selon Klaus Schwab, durant la quatrième révolution industrielle, les humains seront génétiquement modifiés et équipés de puces, ce sera l’ère d’une fusion entre la technologie numérique et les humains.
Voulons‑nous vraiment qu’un groupe de mégalomanes du Forum économique mondial (FEM) explique à tout le monde comment sera le monde et comment nous serons tous équipés de puces, génétiquement modifiés et gardés comme du bétail, voire pire ?
Qui veut d’un Grand Reset où les individus n’ont pas le droit à une voiture, à l’autonomie corporelle, ou simplement de vivre leur vie comme bon leur semble ?
En bref, qui a fait du FEM l’autorité dirigeant le monde ?
C’est une question qui mérite une réponse, le plus tôt sera le mieux.
Un homme du monde
Commençons par l’homme lui‑même. Le niveau d’accomplissement et le pedigree de Klaus Schwab correspondent exactement à ce que l’on peut attendre d’un homme aux aspirations si grandes. Il est titulaire de deux doctorats, l’un en ingénierie (École polytechnique fédérale de Zurich, Suisse) et l’autre en économie (Université de Fribourg, Suisse). Il est également titulaire d’une maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School de l’université de Harvard.
Klaus Schwab a également été professeur de politique commerciale à l’université de Genève (Suisse), membre du Conseil consultatif de haut niveau des Nations unies sur le développement durable, vice‑président du Comité de planification du développement des Nations unies et a reçu de nombreux honoraires de groupes de réflexion, d’universités et d’institutions du monde entier.
C’est aussi un « leader d’opinion » dont les derniers livres comprennent « La quatrième révolution industrielle » (2016), un best‑seller mondial traduit en 30 langues, « Shaping the Fourth Industrial Revolution » (2018), « Covid‑19 : La Grande Réinitialisation » (2020), et « Le capitalisme des parties prenantes » (2021).
Ces idées et ces livres inoffensifs peuvent sembler agréables à certains. Pourtant, en pratique, il s’agit de faire remonter le pouvoir vers l’ « élite mondiale » afin d’exercer un contrôle absolu sur le reste d’entre nous, ce qui aurait toutes sortes de conséquences négatives.
Le Grand Reset du FEM n’est pas qu’un simple stratagème marketing. Il implique des changements politiques et économiques radicaux ainsi que la réingénierie de l’humanité. Mais on peut se demander à l’image de qui l’humanité 2.0 sera faite.
Pénétrer les nations pour les déconstruire
Les droits à la vie privée, les droits religieux, l’autodétermination et les autres droits individuels seront réduits à néant. Il en sera de même pour les États‑nations, l’identité nationale et la citoyenneté. De plus, le FEM a infiltré les gouvernements avec ses acolytes dans le but de réaliser ses plans de Grande Réinitialisation.
Parmi les acolytes du FEM ayant pris le pouvoir, dans ce qui était autrefois des républiques et des démocraties occidentales, on trouve le premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a conduit cette nation dans les catacombes mêmes du fascisme mondial, en gelant les comptes bancaires de ceux qui s’opposent aux vaccins obligatoires Covid‑19.
On trouve également dans ce camp la néo‑zélandaise Jacinda Ardern, ardente libérale fasciste et favorite des élites mondiales. Des milliers de Néo‑Zélandais ont été privés de leurs droits humains et parentaux pour avoir refusé les vaccins Covid‑19 qui peuvent blesser ou même tuer ceux qui les reçoivent.
Un autre seigneur teuton ?
La dernière chose dont le monde a besoin, c’est d’un nouvel empire teutonique dont les dirigeants pensent que Dieu est mort et que la vie n’a aucun sens. Mais c’est la réalité du FEM, du Grand Reset, et du monde déshumanisé et dystopique qui s’ensuivra immanquablement s’ils réussissent.
Le point lumineux de tout cela ?
Leur programme pervers est connu de Dieu et sera détruit. Ce n’est pas une probabilité, mais une certitude.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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