Faites la connaissance de Jeb Bayawon, diplômé de l’Université d’État de Mindanao, aux Philippines, dont l’histoire inspirante a fait les manchettes dans son pays.
La raison pour laquelle l’histoire de Jeb a gagné le cœur de la nation est qu’il a vécu sur une décharge dans la ville de Cagayan de Oro, travaillant comme éboueur.
Pendant leur enfance, Jeb et ses frères et sœurs cherchaient souvent des restes de nourriture ou vendaient des rebuts recyclables et des bouteilles vides jetés à la poubelle afin d’aider leurs parents.
« Nous vendions les rebuts et les bouteilles aux brocantes », a dit Jeb au Rappler.
Même si la famille de Jeb était pauvre, son père accordait toujours la priorité à l’éducation et s’assurait qu’il fréquente l’école primaire.
« Mon père m’a toujours conseillé d’aller à l’école », se souvient-il.
Cependant, Jeb n’a pas eu la vie facile à l’école parce que, vivant dans les ordures, il sentait mauvais.
Puisqu’il sentait mauvais, ses camarades de classe se moquaient de lui et, chaque fois qu’il sortait son repas, « ils s’énervaient parce qu’ils savaient qu’il venait de la poubelle ».
Les moqueries ont fait que Jeb n’aimait pas l’école. À l’âge de 12 ans, ses parents sont décédés et il a fini par abandonner l’école. Son père a succombé à la tuberculose et, peu de temps après, sa mère est décédée d’une crise d’hypertension.
Après la mort de ses parents, Jeb a dû prendre soin de lui, ses frères et sœurs ayant quitté la maison à la recherche d’une vie meilleure. C’était comme si Jeb allait rester éboueur toute sa vie.
Heureusement, en 2007, son destin a changé pour le mieux lorsqu’il a rencontré Thomas Kellenberger, un ancien policier suisse qui a fondé la Fondation Island Kids Philippines.
Grâce à la fondation, Jeb a reçu une allocation, un logement, des fournitures et la possibilité de poursuivre des études. Il a donc quitté la décharge et est retourné à l’école.
« Je voulais apprendre, donc j’ai continué mes études », dit Jeb Bayawon. « Je ne voulais pas qu’on me méprise ».
Avec diligence et persévérance, Jeb a terminé ses études primaires, réussi le test d’accréditation et d’équivalence des systèmes d’apprentissage alternatifs (SAA) [Alternative Learning System Accreditation and Equivalency (ALS A&E) Test] et s’est retrouvé sur la liste du doyen durant son premier semestre au collège.
Enfin, en juin 2018, il a revêtu une toge et un chapeau de fin d’études pour obtenir son [diplôme] de baccalauréat en enseignement secondaire avec majeure en anglais de l’Université d’État de Mindanao.
Étant gradué, Jeb espère maintenant redonner à la communauté en travaillant comme enseignant. Pour atteindre cet objectif, en septembre 2018, il a dû passer l’examen de licence d’enseignement.
« Au-delà de cela, j’ai l’intention de rester à la Fondation IKP, où je pourrai faire du bénévolat en tant qu’enseignant de la SAA », a-t-il dit.
Jeb a obtenu son diplôme d’études malgré une enfance pauvre et l’absence de ses parents. Son histoire est une source d’inspiration pour tous ! Elle prouve que les enfants défavorisés sont capables d’exceller à l’école et de réaliser leurs rêves si on leur donne une chance.
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