Les informations fournies par les résidents de l’épicentre du virus du Parti communiste chinois (PCC) à Wuhan, en Chine, indiquent que le nombre réel de décès pourrait dépasser 32 000, soit 12,7 fois les données officielles.
La commission sanitaire de la province du Hubei a annoncé le 23 mars que dans l’ensemble de Wuhan, 2 524 personnes étaient mortes du virus du PCC, communément appelé nouveau coronavirus. Wuhan est la capitale du Hubei.
Des rapports de médecins spécialistes parus dans The Lancet et d’autres magazines ont révélé que les autorités chinoises ont menti sur l’apparition du virus depuis le premier jour. La situation réelle à Wuhan et dans toute la Chine a été dissimulée.
Récemment, alors que les familles des personnes décédées du virus ont été autorisées à récupérer les restes incinérés de leurs proches dans sept funérariums publics dotés de crématoires, une idée plus précise du véritable nombre de décès a commencé à émerger.
Les habitants de Wuhan
Un chauffeur de taxi de Wuhan, M. Yin, s’est récemment rendu dans un salon funéraire local pour récupérer les cendres de sa mère.
Sa mère est décédée le 1er février. Il a dit que sa mère avait passé un scanner la veille de sa mort. Les médecins de trois hôpitaux ont déclaré que ses poumons étaient gravement infectés par le virus du PCC. Cependant, l’hôpital a écrit qu’elle était morte d’une insuffisance respiratoire sur son certificat de décès.
M. Yin a déclaré à l’édition chinoise d’Epoch Times, le 28 mars, que le corps de sa mère avait été envoyé au funérarium depuis l’hôpital et incinéré directement. Il n’a pas pu la revoir une dernière fois.
Depuis que la ville a été bouclée le 23 janvier, les autorités gouvernementales n’ont pas permis aux gens d’enterrer les urnes à cendres, et à partir du 2 février, les autorités n’ont pas permis aux gens de récupérer les cendres de leurs proches avant le 23 mars. En d’autres termes, la majorité des cendres des personnes décédées entre le 23 janvier et le 23 mars ont été conservées au sein des pompes funèbres.
M. Yin s’est rendu au salon funéraire le 24 mars pour récupérer les cendres de sa mère. « Les urnes étaient innombrables […] Le hall d’entrée était rempli d’urnes […] Certaines d’entre elles ont même été placées devant la porte [par manque de place] », a déclaré M. Yin.
Le résident de Wuhan, M. Ding, a également perdu sa mère à cause du virus. Il a déclaré à l’édition chinoise du journal Epoch Times que le funérarium de Wuchang avait informé les proches du défunt que l’établissement distribuerait 500 urnes par jour, afin de s’assurer que toutes les urnes soient distribuées avant le 4 avril pour le festival de Qingming, une fête traditionnelle chinoise où les gens rendent hommage à leurs ancêtres.
Une estimation
Wuhan compte au total huit salons funéraires gérés par le gouvernement : sept d’entre eux disposent de crématoriums, tandis que le huitième se consacre au service des musulmans Hui et à organiser des enterrements.
Selon un rapport du 26 mars du magazine financier chinois Caixin, le salon funéraire Hankou a acheté 5 000 urnes en 24 heures.
Le personnel a ensuite pris une photo de l’entrepôt de l’établissement, montrant 3 500 urnes à l’intérieur. On peut donc supposer que l’établissement a distribué 1 500 urnes en 24 heures (5 000 moins 3 500 = 1 500).
En supposant que le funérarium de Hankou distribue le même nombre d’urnes chaque jour du 23 mars jusqu’au festival de Qingming, il y aurait au moins 18 000 corps (1 500 multiplié par 12 jours) à Hankou. À Wuchang, il y aurait 6 000 corps (500 multipliés par 12 jours).
Le salon funéraire de Yushunshan, dans le district de Caidian, a une capacité d’environ deux tiers de celui de Wuchang, selon un membre du personnel de Yushunshan. Ainsi, on pourrait estimer que le district de Caidian a brûlé les restes de deux tiers de ceux de Wuchang, soit 4 000 corps.
Les salons funéraires de Jiangxia, du district de Huangpi, du district de Xinzhou et de Qingshan, ont chacun une capacité similaire, soit environ la moitié de celle de Wuchang. On peut donc estimer qu’ils ont brûlé environ 12 000 corps (6 000 divisé par 2, puis multiplié par 4 égale 12 000).
Nous pouvons estimer que le nombre total d’urnes distribuées par les 7 établissements est d’environ 40 000 (18 000 + 6 000 + 4 000 + 12 000).
Afin de déterminer le nombre de décès dus au virus du PCC, il faut tenir compte des décès dus à d’autres causes. Selon les dernières statistiques publiées par les autorités du Hubei, environ 47 900 personnes sont mortes en 2018. Cela signifie qu’il y a eu une moyenne de 131 décès par jour.
Il s’est écoulé 60 jours entre la fermeture de la ville le 23 janvier et la réouverture des pompes funèbres le 23 mars. En supposant que, pour une année type, il y ait 131 décès par jour non liés à un virus, il y a eu environ 7 860 décès non liés à un virus au cours de cette période (131 multiplié par 60).
On peut donc estimer que le nombre de décès dus au virus est d’au moins 32 140 (40 000 moins 7 860).
En plus de cela, il y a eu des patients atteints du virus du PCC qui sont morts à Wuhan avant le 23 janvier. Mais nous ignorons ces données ici.
Les autorités ont également envoyé 40 fours mobiles dans la province du Hubei à la mi-février, chacun d’eux pouvant brûler cinq tonnes de déchets médicaux et de cadavres par jour. On ne sait pas si ces fours ont été utilisés pour brûler des corps de personnes décédées des suites du virus.
La vérité cachée
Tout au long de la propagation du virus du PCC, les données du gouvernement se sont avérées fausses.
Le 29 février, un groupe de spécialistes du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a publié un rapport basé sur l’étude de plus de 70 000 cas de virus.
Les spécialistes ont révélé que 104 personnes ont été infectées par le virus du PCC en décembre 2019. Les autorités de Wuhan ont annoncé le 31 décembre qu’il y avait eu une première épidémie de « pneumonie virale » chez 27 personnes.
Les spécialistes ont déclaré que le premier membre du personnel médical à avoir été infecté par le virus du PCC a été diagnostiqué le 27 décembre. Puis, entre le 1er et le 20 janvier, 151 membres du personnel médical ont été infectés par le virus à Wuhan. 49 ont été infectés dans d’autres villes du Hubei, et 30 autres ont été infectés dans d’autres provinces.
Les infections au sein du personnel médical sont un signe que le virus est capable de se transmettre d’homme à homme.
Mais les autorités ont nié que le virus puisse se propager entre humains jusqu’au 20 janvier. Ce jour-là, un épidémiologiste de haut niveau travaillant pour le gouvernement central a d’abord annoncé que le virus se transmettait entre membres d’une même famille.
En mars, Epoch Times a obtenu quatre documents de la Commission municipale de santé de Wuhan, qui étaient des fiches statistiques sur les résultats des tests de diagnostic effectués dans la ville le 14 mars.
Les documents indiquent qu’au total, la ville a testé 16 234 échantillons ce jour-là. Parmi ceux-ci, 373 étaient positifs au virus du PCC. Parmi les positifs, 91 échantillons étaient positifs pour la première fois.
Entre-temps, le gouvernement n’a signalé que quatre nouvelles infections à Wuhan ce jour-là.
Le gouvernement de Wuhan a récemment autorisé la réouverture des entreprises et le retour au travail des citoyens. Le gouvernement a admis que certaines personnes peuvent rechuter après leur rétablissement ou sont asymptomatiques, mais qu’elles ne seraient pas comptabilisées comme de nouvelles infections. En fait, certaines d’entre elles peuvent transmettre le virus à d’autres.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de virus duPCC parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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