Lundi matin, une collision entre un TER et une voiture a causé la mort d’une femme et de trois enfants. « La barrière » du passage à niveau d’Avenay-Val-d’Or dans le département de la Marne était « enfoncée » et « le véhicule était engagé » sur les voies, a déclaré le procureur de la République de Reims.
« Aucun élément ne permet de savoir à cette heure pour quel motif le véhicule s’était engagé alors que les signaux et le système de barriérage semblaient inviter à ne pas franchir le passage à niveau à l’approche d’un train », a déclaré lors d’une conférence de presse, Matthieu Bourrette.
Les quatre passagers de la voiture sont morts « sur le coup » lors de la collision, peu avant 10H00, avec le TER reliant Épernay à Reims, a indiqué que M. Bourrette.
Les corps de la mère et de sa fille n’ont pu être « désincarcérés » qu’en fin d’après-midi. Les deux plus jeunes victimes ont été « éjectées » et « nous ne pourrons avoir la certitude des identités que par le biais de reconnaissance ADN », a précisé le procureur de Reims, qui a rappelé avoir ouvert « une enquête pour homicides involontaires contre X ».
La conductrice, une assistante maternelle « née en 1982 », une enfant de « presque 11 ans » –« selon toute vraisemblance sa propre fille »– une fillette « de trois ans » et un autre enfant âgé « d’un an », « a priori sans aucun lien de parenté » sont tous décédés.
##Pensees #Emotion terrible accident survenu ce matin à #Avenay-Val-d’Or dans la #Marne. Nous sommes en pensée avec les #familles et proches des #victimes ainsi qu’avec les #passagers, les #agents @SNCF et le #conducteur témoins de ce drame. https://t.co/BlME8VIjiZ
— UsagerSNCF – #ADURN (@UsagersSNCF) 15 juillet 2019
Le conducteur du TER, à « l’alcoolémie négative » et qui roulait à « 118 km/heure » sur une portion « a priori limitée à 120 km/h », n’a pu éviter le véhicule et le train a poursuivi sa route, malgré la procédure de « freinage d’urgence » qu’il a enclenchée, « 400 mètres au-delà du point d’impact ».
Le passage à niveau d’Avenay-Val-d’Or, village champenois de 1 000 habitants, comportait « un signal sonore », « entendu par des personnes » travaillant non loin de l’accident, « un signal lumineux », « en position continue » à l’arrivée des enquêteurs, ainsi qu’un système de barriérage, avec deux demi-barrières « en matériau souple », a-t-il ajouté. Comment la voiture a-t-elle pu se retrouver sur la voie SNCF ?
Matthieu Bourrette a également évoqué devant la presse « un point à vérifier », en soulignant le fait qu’il employait « le conditionnel » : « il a été porté à la connaissance des enquêteurs que, la veille des faits, une personne qui avait pu franchir le passage à niveau en sens inverse de celui de la conductrice de ce jour, barrières levées, aurait vu la deuxième barrière pour elle -donc la première barrière pour la conductrice de ce jour- s’abaisser de manière intempestive ».
D. S avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.