Selon les termes de l’accord, le mouvement islamiste terroriste du Hamas relâchera dans un premier temps 50 femmes et mineurs enlevés lors des attaques du 7 octobre dans le sud d’Israël, en échange de la libération de 150 prisonniers palestiniens, également des femmes et des mineurs, dans le cadre d’une pause humanitaire de quatre jours.
Israël a publié une liste de noms de prisonniers, mais aucune information de ce type n’a été communiquée par l’organisation terroriste Hamas. De part et d’autres, l’émotion était vive. « Nous sommes très heureux qu’une libération partielle soit en cours », a déclaré le Forum des familles, principale association de proches d’otages. Mais « pour l’instant, nous ne savons pas exactement qui sera libéré et quand ».
« Nous devons rester à la maison »
Parmi les 239 otages emmenés à Gaza le 7 octobre, il y a au moins 35 enfants, dont 18 âgés de 10 ans et moins, selon un décompte de l’AFP, ainsi que plus de 50 femmes. « Le Hamas publiera chaque soir les noms de ceux qui sortiront le lendemain », croit savoir Gilad Korngold, qui compte 7 membres de sa famille retenus, dont son petit-fils Naveh, 8 ans, et sa petite-fille Yahel, 3 ans. « Tout ce que nous savons, c’est que nous devons rester à la maison », souffle-t-il à l’AFP, la voix nouée. « Tant que je ne les verrai pas de mes propres yeux, je ne croirai pas ce qu’on me dira. »
Quelque 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza quand des commandos de l’organisation terroriste Hamas venant du territoire palestinien ont lancé une attaque sur le territoire israélien le 7 octobre, tuant 1200 personnes, pour la plupart des civils.
Aucun prisonnier libéré n’a « de sang sur les mains »
Parmi les prisonniers palestiniens apparaissant sur la liste, aucun n’a « de sang sur les mains », selon les autorités israéliennes. S’il y a 300 noms, les dispositions ne concernent pour l’heure en théorie que 150 personnes.
Sur la liste des prisonniers palestiniens libérables figurent 33 femmes, 123 garçons de moins de 18 ans et 144 jeunes hommes âgés d’environ 18 ans, originaires de Cisjordanie occupée ou de Jérusalem-Est. Certains ont été condamnés, mais la plupart attendent leur procès pour des accusations allant d’incitation au jet de pierres à la tentative de meurtre, selon Jessica Montell, directrice de l’association israélienne de défense des droits humains HaMoked. On compte aussi des femmes et des mineurs en détention administrative. Israa Jaabis, 38 ans, est la prisonnière la plus connue de la liste. Elle a écopé de 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bombonne de gaz dans sa voiture à un barrage en 2015, blessant un policier. Mais sa famille ne sait pas « quel serait son sort » et si elle devrait quitter le territoire après sa libération.
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