La Commission européenne a mis mardi son veto au projet de fusion dans l’acier du conglomérat allemand Thyssenkrupp avec l’indien Tata, craignant une réduction de la concurrence dans ce secteur.
Le 10 mai, Thyssenkrupp et Tata avaient en réalité déjà enterré leur projet de mariage. Les deux groupes avaient dit renoncer à faire davantage de concessions (notamment en vendant des actifs supplémentaires) pour arracher le feu vert de la Commission européenne à leur fusion. Ils avaient expliqué que leur union n’aurait plus du tout été pertinente s’ils avaient dû se séparer d’autres activités.
La Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a donc décidé d’interdire ce mariage, ce qui fait monter à six le nombre de fusions interdites depuis le début de son mandat, fin 2014, dont celle dans le rail du français Alstom avec l’allemand Siemens.
« En l’absence de mesures correctives répondant aux graves problèmes de concurrence que nous avions recensés, la concentration entre Tata Steel et ThyssenKrupp se serait traduite par une hausse des prix » dans le secteur de l’acier, a justifié Mme Vestager, citée dans un communiqué. « Aussi avons-nous interdit cette concentration afin d’éviter un préjudice grave pour les clients industriels et les consommateurs européens », a-t-elle ajouté.
D.C avec AFP
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