Des policiers du Texas ont identifié une adolescente comme étant le suspect qui aurait mis un petit chien dans une séche-linge et allumé la machine. Le chien sans doute étourdi a été examiné par un vétérinaire le 13 août, selon la police.
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Plus tôt dans la semaine, les autorités recherchaient le coupable. Une vidéo affichée sur Instagram montre quelqu’un mettant un petit chien dans un sèche-linge.
Les spectateurs de la vidéo auraient alors contacté la police de Dallas et les services de protection des animaux au cours du week-end. Les enquêteurs de la cruauté envers les animaux ont par la suite déterminé que l’incident s’était produit dans une autre banlieue, celle de Lewisville.
Les agents de la DPD ont rencontré nos enquêteurs et leur ont fourni tous les renseignements recueillis dans cette affaire. Grâce à leur travail diligent, la DPD a identifié la personne concernée. « Nous ne l’identifierons pas publiquement parce qu’elle est mineure », a déclaré le Service de police de Lewisville dans une déclaration sur Facebook.
Selon la police, l’affaire fait l’objet d’une enquête sous le mobile de cruauté envers les animaux domestiques.
Dans la vidéo, on peut entendre une fille dire : « Je vais le faire, je vais mettre ce [juron] dans le sèche-linge. »
La jeune fille attrape alors un chien qui semble être un petit shih tzu et le place dans le sèche-linge. Elle allume alors la machine et s’esclaffe en applaudissant, alors que le petit chien tourne et culbute pendant environ six secondes avant qu’elle ne daigne rouvrir la porte.
« Il adore ça, ce [juron] », l’entend-on dire en riant hystériquement.
Une fois la porte du sèche-linge ouverte, le petit chien en sort totalement désorienté et apeuré quelques secondes plus tard, très perturbé par l’expérience.
Un utilisateur de Twitter qui a visionné la vidéo l’a transférée sur Twitter et a demandé à toute personne qui la connaissait de signaler l’affaire à la police.
« Que quelqu’un appelle la police, certaines personnes ne méritent pas d’avoir des chiens ni d’autres animaux d’ailleurs. Ce n’est pas comme cela qu’on les traite », a déclaré l’utilisateur sur Twitter le 11 août.
En réponse, un autre utilisateur de Twitter a écrit : « Je déteste les gens qui maltraitent des êtres vivants pour se faire remarquer. Si cette intention met en danger la vie des animaux, est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? »
« Il n’y a rien de drôle là-dedans, et je suis sûr que la police de Dallas fera quelque chose. J’espère que ce chien lui sera retiré et qu’il aura un foyer dans lequel il sera en sécurité. »
Après que les autorités eurent retrouvé l’adolescente suspectée, les services de police de Lewisville ont annoncé qu’un vétérinaire avait examiné le chien.
« Pour nous aider dans notre enquête, un vétérinaire a examiné le chien aujourd’hui. Une fois l’examen terminé, le vétérinaire a remis le chien à son propriétaire légal », a indiqué le Service de police dans un message sur Facebook le 13 août.
« L’enquête sur l’état physique du chien se poursuit. Nous attendons le rapport du vétérinaire avant de divulguer toute information sur l’état du chien. »
« Une fois l’enquête terminée, l’affaire sera transmise au procureur du comté de Denton pour qu’il intente des poursuites », peut-on lire dans le courrier.
Il reste à déterminer qui est le propriétaire légal du chien. Plusieurs personnes ont commenté le post en demandant des éclaircissements à la police de Lewisville et ont exprimé leur anxiété à l’idée que le chien soit rendu à cette fille ou peut-être à ses parents.
Un utilisateur de Facebook a écrit dans un commentaire que l’adolescente suspectée semblait être une gardienne d’animaux, et que le propriétaire avait indiqué que « le chien avait 15 mois et se portait bien ». Epoch Times n’a pas pu vérifier les commentaires de l’utilisateur de Facebook.
L’affaire devrait par la suite être transmise au bureau du procureur du comté de Denton. Selon Fox2Detroit, c’est là qu’une décision sera prise quant à savoir si l’adolescente devrait faire l’objet d’accusations.
La Humane Society, un organisme sans but lucratif voué à la résolution des problèmes de bien-être animal, affirme que les animaux les plus souvent signalés comme victimes de violence sont les chiens, les chats, les chevaux et le bétail.
La cruauté intentionnelle envers les animaux est étroitement liée à d’autres crimes, dont la violence envers les personnes. La Société protectrice des animaux affirme que des enquêtes ont révélé que les personnes qui maltraitent délibérément les animaux sont principalement des hommes de moins de 30 ans.
Outre la cruauté volontaire, il existe d’autres formes d’abus. L’accumulation compulsive d’animaux est l’une de ces formes, dans laquelle une personne héberge dans sa maison beaucoup plus d’animaux qu’elle ne peut en prendre soin, ce qui entraîne de graves négligences envers les animaux. Dans de tels cas, les responsables – souvent des femmes de plus de 60 ans, selon les enquêtes – peuvent avoir besoin des services sociaux ou de ceux de la santé mentale, selon Humane Society.
Le 23 janvier, deux membres du Congrès de Floride ont proposé un projet de loi bipartite qui ferait de la cruauté envers les animaux un crime sur tout le territoire des États-Unis.
Cinquante États américains ont adopté des lois pour protéger les animaux contre la cruauté. Cependant, si les animaux sont maltraités au-delà des frontières de ces États, il n’y a pas grand-chose à faire pour les protéger.
Avec le projet de loi proposé, les autorités fédérales auront compétence pour poursuivre les coupables. Ils pourront également poursuivre ceux qui commettent des actes de cruauté sur des propriétés fédérales.
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